Nous entretenons tous certains rêves pour notre vie – nous aspirons à faire quelque chose d’important ou à devenir quelqu’un de bien. Lorsqu’ils s’inscrivent dans le cadre des desseins de Dieu, nos rêves nous guident vers une vie porteuse de sens.
Abraham caressait un rêve – deux rêves en fait – et les deux étaient un don de Dieu. Âgé et sans enfant, il vivait dans une culture où les grandes familles étaient la norme, et il rêvait d’avoir un fils (GE 11.30 ; 15.3). Dieu lui a promis que son rêve allait se réaliser et il en a ajouté un de plus. Non seulement Abraham aurait‑il un fils, mais il deviendrait aussi une nation (12.2 ; 15.5 ; 17.5). Deux grands rêves !
C’est l’une des raisons pour lesquelles nous trouvons Genèse 22 si déroutant. Isaac naît – réalisation du premier rêve et aperçu du deuxième (21.1‑3) – et Dieu demande à Abraham de le lui sacrifier (22.2) ! L’Éternel lui demandait de lui redonner ce qu’Abraham avait reçu. Il devait donc renoncer à ses deux rêves, le réalisé et le non réalisé.
Les préparatifs ont dû être atroces. Abraham a rassemblé son fils, ses serviteurs et du matériel, et a marché pendant des jours pour se rendre au site du sacrifice où il a déposé sur l’autel ce qu’il avait de plus précieux (V. 3‑9). Au moment où le couteau était sur le point de s’enfoncer, Dieu est intervenu et a redonné vie aux rêves d’Abraham (V. 11‑14). Ce jour-là, Abraham a appris deux leçons importantes : le Dieu véritable n’était pas comme les autres dieux qui prenaient plaisir aux sacrifices d’enfants, et rien – pas même un rêve donné par lui – n’avait préséance sur Dieu.
Avez-vous remis vos rêves à Dieu – tant les réalisés que les non réalisés ? C’est le seul moyen de vous assurer que vos rêves sont sous sa main et qu’ils ne deviendront pas des dieux eux-mêmes. Comme il l’a fait pour Abraham, Dieu peut vous redonner vos rêves ou vous les redonner sous une nouvelle forme.
Peu importe ce qu’il fait de vos rêves, vous pouvez être sûr qu’il y ajoutera une bénédiction (V. 15‑18).
Quel rêve nourrissez-vous pour votre vie ? L’avez-vous redonné à Dieu ?