Mon fils aîné a 10 ans, et je l’embrasse encore sur la joue. Malheureusement, les forces culturelles l’ont entraîné dans leurs conspirations, et il croit qu’il est trop vieux pour recevoir ces marques d’affection. Ce n’est pas grave. Je continuerai de lui donner des câlins et de l’embrasser sur la joue, et peut-être que lorsqu’il sera plus vieux et qu’il aura ses propres enfants, il me surprendra en m’embrassant en retour. La pire chose que je pourrais faire serait de le mettre mal à l’aise à propos des limites qu’il a ou d’essayer de le forcer à me démontrer de l’affection. Si l’affection n’est pas démontrée librement, elle n’est pas réelle.

Il nous arrive parfois de croire que Dieu agit différemment et qu’il désire de l’obéissance pure, sans se soucier si elle provient du coeur et de l’âme. Rien n’est plus faux.

Pendant que Josué conduisait Israël vers son pays d’origine, il leur a fait le récit de son histoire et des miracles que Dieu a opérés afin de pourvoir à ses besoins et le protéger. Et là le peuple était en quelque sorte arrivé à destination (Jos 24.1-13). Il possédait des terres et avait commencé à se bâtir une vie. Cependant, Josué savait qu’il restait un choix solennel à faire. Allaient-ils servir le Dieu qui les avait conduits jusque-là, le Dieu qui les avait créés et leur avait donné leur nom, ou retourneraient-ils aux faux dieux qu’ils avaient laissés derrière eux ? (v. 14,15.)

Étonnamment, Josué ne les a pas cajolés ni forcés. Un choix devait être fait, et c’est du peuple qu’il relevait. L’un des passages les plus célèbres des Écritures au sujet de la vie de Josué est celui-ci : « Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel » (v. 15). La première phrase de ce verset est tout aussi provocatrice : « Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir. »

Dieu désire que nous fassions davantage que nous conformer. Il veut que nous le servions avec intégrité et fidélité (v. 14). Pour cela, nous devons faire un choix.