Durant mes années à l’école secondaire, j’ai joué au football, au baseball et au golf. J’ai suivi plusieurs programmes d’exercice au fil des années et maintenant, je cours cinq ou six jours par semaine. Par contre, personne ne m’a jamais dit que j’étais souple. Pendant des années, mes instructeurs m’ont encouragé à étirer mes muscles et à les travailler afin de les rendre plus flexibles. J’étais d’accord avec l’idée, mais je n’ai jamais voulu endurer la douleur et les désagréments qui viennent avec la mise en pratique de ce conseil. S’étirer, ça fait mal. Mais avec les années, j’ai décidé de tenir compte de la sagesse de mes instructeurs. Je m’accroche à l’espoir qu’à la fin, le travail en aura valu la peine. Mais pour l’instant, ces exercices d’étirements sont vraiment douloureux.

Dans Colossiens, Paul nous présente la vision d’une nouvelle humanité, un tout nouvel ordre de l’existence humaine voit le jour par Jésus-Christ, celui dont la vie divine a reçu la pleine liberté d’agir dans le monde. Jésus est la tête de ce nouveau corps humain — l’Église. Et cette nouvelle humanité permet à tous d’être réconciliés (toute race, toute nation et toute création) en Christ (1.20).

Mais il est impossible de posséder cette nouvelle humanité sans que l’actuelle ne soit dérangée et bouleversée. Nous aimons savoir que Dieu fait bien les choses, pourvu qu’il ne corrige rien d’autre que ce que nous croyons avoir besoin de l’être.

La nouvelle création et la nouvelle humanité que Dieu mettra en place est la restauration du monde à partir de zéro. Le point de départ de cette restauration est la famille — les femmes, les maris et les enfants (3.18-20). Ensuite, notre travail et nos vocations, et même quelques scénarios injustes comme ceux vécus au Ier siècle (v. 22‑24) sont transformés. Finalement, l’Évangile bouleverse la façon dont nous utilisons notre pouvoir, la façon dont les maîtres exercent leur influence (4.1).

Dieu dérange et transforme tout.