Nous vivons toute une aventure depuis que nous avons déménagé à la campagne. Les étoiles dans le ciel sont magnifiques, les insectes et les araignées abondent, et l’eau du puits a bon goût. Il y a peu de temps, l’ami de mon fils est venu nous rendre visite de la banlieue, et nous lui avons expliqué comment fonctionnait notre puits. Mon mari et moi avons pris le temps de réfléchir au symbole d’une vérité spirituelle qu’il pouvait représenter. Les travailleurs avaient creusé profondément dans le sol à travers le soubassement sans arrêter avant d’avoir atteint l’eau.
Exode 17 nous démontre que la providence de Dieu n’est pas limitée aux phénomènes naturels. Il est le Dieu du surnaturel (v. 6). En frappant le rocher, selon les instructions de Dieu, Moïse a fait jaillir l’eau qui nous maintient en vie. Mais cette histoire miraculeuse n’est pas seulement un témoignage de la fidélité de Dieu envers son peuple dans le désert. C’est un avant-goût de la puissance de la croix. Comme Paul l’a écrit, l’eau sortant du rocher symbolise l’eau de vie qui se déverse de Jésus : « ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et […] [Ils] ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (1 Co 10.3,4).
Les psaumes parlent continuellement de Dieu en tant que notre Rocher (Ps 61.2 ; 95.1). Il est véritablement la source de notre force et notre fondation infaillible. Mais il est aussi celui qui pourvoit à notre salut, fondé en Jésus et rendu possible par sa mort sur la croix. Il nous a amené l’eau d’une nouvelle vie spirituelle pour remplacer la sécheresse de notre mort spirituelle.
Moïse a frappé le rocher et le peuple a pu boire (Ex 17.6). Jésus a été frappé afin que vous et moi puissions boire à sa grâce.
De quelles façons concrètes pouvez-vous refléter la vie issue du rocher ? Comment pouvons-nous discerner que nous recherchons une source autre que celle de l’eau de la vie ?