Il y a quelques années, j’ai travaillé comme comme suppléante à Birmingham, en Angleterre. Au début, j’appréciais beaucoup la collaboration de l’aide-enseignante, mais lorsqu’elle s’est mise à rendre la direction de la classe, j’ai été tentée de céder au ressentiment et à l’insécurité. J’ai cependant décidé de ne pas me laisser aller à mes sentiments en lui faisant part de mon appréciation, en priant pour elle et en m’expliquant gentiment avec elle. Lorsque le temps est venu pour moi de quitter mon poste, elle m’a donné un cadeau et une lettre de remerciement. Faire le contraire de ce que mes émotions me dictaient a désarmé mon aide-enseignante, qui aurait pu se sentir menacée et incomprise autrement.

David s’est fait violence quant à Saül, qui tentait de le tuer (1 S 18.10,11 ; 19.9‑11). Il a épargné sa vie à deux reprises (1 S 24.4 ; 26.8), et même après sa mort, David (qui était maintenant roi) s’est délibérément mis à la recherche des membres de la famille de Saül afin de leur faire preuve de bonté (2 S 9.1). Un serviteur a retrouvé Méphiboscheth, le fils de Jonathan. Cet homme était perclus des pieds à la suite d’un accident survenu lorsqu’il était enfant (4.4). David a promis de prendre soin de lui et de sa famille pour le reste de ses jours (9.10).

Le Seigneur nous aime et nous récompense lorsque nous tendons généreusement la main à ceux qui nous ont maltraités (Pr 25.21,22). David est décrit comme un homme selon le coeur de Dieu (1 S 13.14 ; Ac 13.22), et sa détermination à ne jamais cesser d’honorer son ennemi et l’oint de l’Éternel (le roi Saül) nous donne un aperçu de a disposition de coeur qui plaît à Dieu.

Tout comme la bonté du Seigneur nous a aidés à nous détourner d’une vie caractérisée par le péché (Ro 2.4), notre bonté envers ceux qui nous ont fait du tort peut les aider à se tourner vers Dieu.