Month: mai 2015

L’école de la souffrance

Dans son livre intitulé « Le Problème de la Souffrance », C. S. Lewis fait observer que Dieu se sert de nos plaisirs pour nous murmurer, de notre conscience pour nous convaincre et de nos souffrances pour nous crier son amour, car il s’agit de son mégaphone pour réveiller un monde sourd. La souffrance nous aide souvent à nous recentrer sur l’essentiel. Elle amène nos pensées à se détourner de notre situation actuelle pour nous inciter à écouter Dieu nous parler de l’oeuvre qu’il accomplit dans notre vie. La vie de tous les jours se change ainsi en salle de classe spirituelle.

Eileen et Esther

Eileen, une petite fille de neuf ans, s’approche d’un groupe de garçons plus âgés dans une cour d’école. Ils sont en train de battre un élève autiste qui gît sur le sol en position foetale. Elle demande aux petites brutes de cesser de faire mal à l’autre élève. Les garçons ignorent sa demande et la poussent sur le sol, l’insultent et lui sautent dessus avant de prendre la fuite. À la suite de cet événement, le centre d’autisme du quartier honorera Eileen et dira : « Elle a défendu ce garçon grâce à son courage. »

Familles et pendules

Mon ami d’âge mûr avait du mal à apprécier son Église locale. Il avait été élevé dans une famille qui accordait de l’importance à leur relation personnelle avec Dieu, mais qui se souciait peu de la religion organisée. Lorsque ses parents étaient plus jeunes, leur Église avait cessé de prêcher l’Évangile. Ils avaient donc commencé à se méfier de toutes…

Coeur joyeux

En attendant mon vol à la porte d’embarquement, à l’aéroport Changi de Singapour, j’ai remarqué une jeune famille – maman, papa et fils. L’aire d’attente était bondée, et ils cherchaient un endroit où s’asseoir. Soudain, le petit garçon s’est mis à chanter à voix forte « Joy to the World ». Il avait environ 6 ans, si bien que j’ai été très impressionné de constater qu’il en connaissait toutes les paroles.

Prévention et remède

Un dentiste chrétien aux États-Unis avait une assistante attirante. Craignant d’être tenté d’avoir une liaison avec elle, il l’a congédiée. Plus tard, la Cour suprême a statué dans un verdict unanime qu’il avait le droit de congédier la jolie femme hygiéniste dans le but de protéger son mariage. Nous sympathisons tous avec le sort de cette jeune femme. Cependant, l’opinion publique sur ce que le dentiste a fait était divisée. Plusieurs l’ont critiqué pour avoir égoïstement et injustement puni l’assistante à cause de sa propre convoitise sexuelle. D’autres l’ont félicité d’avoir reconnu avec honnêteté sa propre faiblesse et d’avoir pris des mesures décisives pour l’empêcher de pécher contre Dieu.

Le plus beau des mariages

Au cours des huit cents dernières années environ, les Juifs ont ajouté une nouvelle coutume à leur cérémonie de mariage. À la toute fin de celle‑ci, le marié écrase un verre à vin sous son pied. Ce geste s’explique en partie par le fait que l’éclatement du verre symbolise la destruction du Temple en l’an 70. On encourage ainsi les jeunes couples à se rappeler, tandis qu’ils fondent leur propre foyer, que la maison de Dieu a été détruite.

Fins heureuses

Le film de 1995 Apollo 13 comporte deux transmissions radio très connues :
La première : Houston, nous avons un problème. Et puis : Allo Houston, ici Odyssey. On est content de vous retrouver.

Celui qui sert

Je ne suis la servante de personne », me suis‑je exclamée. Ce matin‑là, les exigences de ma famille m’ont semblé démesurées tandis que j’aidais mon mari à trouver sa cravate bleue, que je nourrissais le bébé en larmes et que je récupérais sous le lit le jouet que notre petit de 2 ans avait perdu.

Assez pour partager

Il y a eu un temps où, chaque soir durant trois années consécutives, mon fils Wasswa et moi accueillions douze petits invités à notre table en Ouganda. Avant cette période, les enfants passaient souvent des journées entières sans nourriture. Ils ont commencé à venir à notre maison lorsqu’ils ont entendu dire que nous les nourririons. Plusieurs de ces garçons et filles, certains n’ayant que trois ans, marchaient environ huit kilomètres pour se rendre à notre maison. Je les ramenais donc chez eux chaque soir.