Les élèves d’une école élémentaire chrétienne faisaient la queue devant une grande table pour prendre leur repas. Au bout de la table, il y avait une pile de pommes. Un enseignant avait placé une note sur le plateau de pomme : « Prenez‑en UNE seule. Dieu vous regarde. » À l’autre bout de la table, à côté d’un grand plateau rempli de biscuits aux pépites de chocolat, un étudiant futé avait placé cette note : « Prenez‑en tant que vous en voulez. Dieu surveille les pommes. »
Cette histoire amusante illustre deux types de personnes : celles qui suivent les règles et celles qui les enfreignent.
En réponse aux pharisiens qui se plaignaient qu’il fréquentait des pécheurs, Jésus a raconté l’histoire de deux frères, l’un obsédé par le respect des règles et l’autre qui les transgressait (Lu 15.11‑31). Le plus jeune des deux frères, le « fils prodigue » transgresseur de règles, est celui qui reçoit généralement le plus d’attention. Mais considérons brièvement le frère aîné qui aime suivre les règles.
Furieux du fait que son père a organisé une énorme fête de bienvenue pour son « fils » qui avait enfreint toutes les règles, il a crié à son père : « [Il] y a tant d’années que je te sers, sans n’avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis » (v. 29,30).
La tirade du frère aîné en témoigne : une vie dominée par le respect des règles l’a transformé en esclave aigri, et plongé dans le même état de « perdition » que son frère.
Toutefois, le père (qui représente Dieu) a usé d’autant de bienveillance envers son fils aîné qu’envers son cadet. Lorsque le plus vieux a refusé d’aller à la fête, le père « sortit » pour aller le voir. Et au lieu de le réprimander, il l’a gentiment prié de se joindre aux célébrations (v. 28‑31).
Êtes‑vous comme le « frère aîné » ? Joignez‑vous à la fête de la grâce de Dieu. Elle est aussi pour vous !
Comment laissez‑vous votre vie être dominée par les règles ? Pourquoi est‑il important d’obéir aux commandements de Dieu tout en étant conscient de sa grâce ?