Jean a commencé un nouvel emploi. Lorsqu’il a reçu son premier chèque à la fin du mois, il a voulu célébrer en me payant à diner. Pendant le repas, il m’a dit que son premier chèque de paie était ses « prémices ». Il avait un coeur reconnaissant et désirait en redonner une grande partie à Dieu.
Moïse a rappelé à plusieurs reprises aux Juifs que Dieu était leur Libérateur, le Donateur de leurs terres et le Pourvoyeur de leurs bénédictions matérielles (De 26.1,3,7‑10). Ces bénédictions qu’ils recevaient de Dieu leur rappelaient de faire quatre choses :
Premièrement, ils devaient redonner à Dieu les « prémices de tous les fruits [qu’ils retiraient] du sol » (v. 2). Ce don étaitune manifestation personnelle de leur gratitude, et ils reconnaissaient ainsi que Dieu était leur pourvoyeur (v. 3,4). C’était aussi un acte public d’adoration par l’offrande qu’ils déposaient sur l’autel (v. 4), en se « [prosternant] devant [Dieu] pour l’adorer » (v. 10 ; Semeur).
Deuxièmement, ils devaient raconter l’histoire de leur rédemption. Ils étaient des moins que rien, des nomades et des esclaves. Mais Dieu a fait d’eux une grande nation et il leur a donné un pays leur appartenant, une terre d’abondance (v. 5‑9).
Troisièmement, ils devaient célébrer, se réjouir et profiter des bonnes choses que Dieu leur avait données (v. 11).
Dieu voulait qu’ils jouissent de tout cela : « [Vous] ferez servir à votre joie tous les biens par lesquels l’Éternel, votre Dieu, vous aura bénis » (12.7).
Finalement, ils devaient partager généreusement leurs bénédictions matérielles avec les pauvres (26.12,13). Connaissant leur coeur égoïste (15.11), Moïse leur a rappelé de se réjouir avec les Lévites et les étrangers au milieu d’eux (26.11).
Dieu nous a donné en abondance des choses à apprécier et à partager. Nous avons aussi notre propre histoire de rédemption à raconter en proclamant qui est notre Dieu, et combien il est grand, bon, bienveillant et généreux.
De quelle façon honorez‑vous Dieu avec les prémices de votre récolte aujourd’hui ? Que cela signifie‑t‑il pour vous donner à Dieu ce que vous avez de meilleur ?