Je remercie Dieu d’être née privilégiée. Non, je ne dis pas que je suis née avec une cuillère d’argent dans la bouche. Mon père n’est pas un riche magnat, et je ne vis pas dans un manoir luxueux. En fait, lorsque j’étais jeune, mon père a dû travailler très fort pour fournir un confort raisonnable à ma famille. Pourtant, je peux dire avec assurance que je suis née dans le luxe selon ce qui est écrit dans 1 Pierre 1.3‑6.

Tout comme nous sommes nés physiquement, nous devons aussi naître spirituellement. Et du fait même que nous n’avons rien à voir avec notre naissance physique (nous n’avons ni choisi de naître ni participé au processus), nous ne pouvons non plus provoquer notre propre naissance spirituelle. Pierre a écrit : « [Selon] sa grande miséricorde, [Dieu] nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus‑Christ d’entre les morts » (v. 3).

Cette nouvelle naissance vient avec un héritage glorieux ! « Héritage » est un mot intéressant. Il signifie que nous sommes bénéficiaires d’un legs du fait que nous sommes membres d’une certaine famille. Ce n’est pas quelque chose que nous méritons ou achetons. C’est quelque chose que nous recevons en cadeau grâce à la famille dans laquelle nous sommes nés.

Quel est notre héritage ? Selon le verset 5, c’est « le salut prêt à être révélé dans les derniers temps ! » L’enseignant biblique John MacArthur l’a expliqué de cette façon : « Votre héritage, c’est le salut final et total de la malédiction de la loi, de la puissance et de la présence du péché, de toute ruine, de chaque tache laissée par l’iniquité » (Traduction libre).

Réjouissons‑nous donc ! Puisque, peu importe notre rang social, notre statut socio‑économique et notre nationalité, nous partageons tous la même réalité : nous sommes nés dans le luxe.