Qu’il est pénible d’être la propriété d’un autre être humain. Les esclaves sont des gens souffrant d’abus et de tristesse inimaginable parce que leur vie ne leur appartient pas en propre. On leur impose un logis, un travail et même un(e) époux(se). Ils n’ont rien à dire. Il est si difficile d’appartenir à quelqu’un que, même à notre époque, on exprime la domination d’une personne sur une autre en utilisant des paroles comme : « Suzanne tient Tom en laisse », ce qui signifie qu’elle lui fait faire ce qu’elle veut.

Il est aussi horrible qu’un autre être humain nous possède, qu’il est merveilleux d’apprendre que nous appartenons à Dieu. Dans Psaume 100 il est écrit que nous lui appartenons, puisque « [nous] sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage » (v. 3). Jésus a repris ce sujet dans l’histoire de la brebis perdue. Il a dit que le Berger nous cherche aussi désespérément qu’un bon berger laissant son troupeau pour aller retrouver une seule brebis qui s’est égarée. Et lorsqu’il nous trouve, il nous transporte sur ses épaules jusqu’à la maison et appelle ses voisins : « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis qui était perdue » (Lu 15.6).

Ces paroles feraient fondre le coeur de n’importe quel agneau. Jésus ne se préoccupe pas de l’endroit où nous sommes allés ou de la distance que nous avons parcourue en nous égarant. Que l’on soit maculé de boue, couvert de bardane épineuse ou de sang après avoir vagabondé dans un champ de ronces, on lui appartient toujours.

Devenir la propriété de Jésus nous rend libres d’au moins deux façons. Premièrement, elle nous délivre du fardeau de la performance. Nous n’avons pas besoin de devenir quelqu’un. Nous avons déjà une identité propre en lui. Deuxièmement, nous sommes libérés afin de donner le meilleur de nous-mêmes. Il n’y a plus de pression ; nous sommes donc libres de faire de notre mieux dans notre tentative de plaire à Dieu.

Appartenir à quelqu’un, c’est l’esclavage ; appartenir à Dieu, c’est la liberté.