Debout au fond de la salle, je suis émue par ce que je vois. Les mains dans les airs, les voix résonnent dans toute la pièce et une énergie inépuisable vibre au son de la batterie. Ces gens passionnés et pleins de promesses forment bien plus qu’un groupe d’adolescents. Ils sont les enfants de Dieu, la génération d’aujourd’hui et non celle de demain.

Ayant entendu d’autres personnes dire qu’elles ne seraient jamais en mesure d’accomplir ce que mon mari et moi faisons en tant que pasteurs de jeunesse, je perçois notre rôle comme un grand privilège. À plusieurs reprises, j’ai été profondément reconnaissante pour ceux qui se sont joints à notre équipe dans cet appel pour s’occuper des lycéens.

Lorsqu’il a délivré son peuple de la captivité, Dieu a été clair en leur disant que leur liberté exigerait des sacrifices. D’abord, son sacrifice par la grâce et ensuite le leur par une vie de sainteté. Se débarrasser de leurs chaînes, cependant, était un faible prix à payer pour l’abondance que la terre promise leur fournirait en retour. Dieu a donné des instructions précises concernant les limites dans lesquelles se trouveraient ses bénédictions : Enseignez à la prochaine génération, de peur que vous perdiez la terre.

En examinant ce passage, on voit que l’enseignement insiste particulièrement sur l’importance de vivre ensemble, tout en partageant les vérités de la Parole de Dieu aux plus jeunes (De 11.18‑20). Assumer un poste de bénévole au sein de l’Église est important et utile. Mais le vrai investissement provient des relations.

Dans le corps de Christ, le ministère auprès des jeunes générations n’est pas la responsabilité d’un groupe restreint de personnes ayant un don particulier. Lorsque nous ne parvenons pas à leur communiquer les vérités de la Parole de Dieu, nous risquons de passer à côté du coeur de Dieu et de voir notre héritage s’amoindrir. Si nous croyons en celui qui a donné du temps aux enfants (Lu 18.16), alors l’Église ne devrait pas avoir de difficulté à trouver des chrétiens mûrs, disposés à faire de même. C’est l’appel et la responsabilité de tous.