Un groupe de jeunes adultes avait passé de nombreuses heures à étudier l’Écriture et à oeuvrer côte à côte. Il va sans dire qu’un lien étroit s’était formé entre eux. Mais un problème susceptible d’anéantir cette camaraderie est apparu. Ils ne pouvaient se mettre d’accord sur la façon de l’aborder. Soudainement, ils n’étaient plus aussi unis qu’avant. Tout le monde a été convié à un repas pour mettre les choses au clair. Ils ont tous appris une importante leçon sur l’unité, un élément fondamental du Psaume 133.

Ce psaume a été chanté par les pèlerins alors qu’ils voyageaient vers Jérusalem pour la célébration des fêtes. Il a servi de rappel pour les résidents temporaires qui faisaient face non seulement à une potentielle mésentente au sein des familles (avez-vous déjà essayé de plaire à tout le monde lors de vacances en famille ?), mais à la tension de s’entendre avec les autres qui rivalisaient pour les mêmes ressources : logis, nourriture et eau. Cela est aussi arrivé dans le Nouveau Testament ( Actes 6.1 nous parle du mécontentement de deux groupes qui se disputaient au sujet de la distribution de la nourriture).

Mais David nous rappelle « qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! » (Ps 133.1.) L’unité chrétienne ne signifie pas l’uniformité. Et cela n’indique certainement pas l’absence de conflits (du moins, pas dans ma partie du monde). Mais elle nécessite que l’on règle les conflits parce que nous sommes des frères et soeurs habités par le même Esprit, prenant conseil auprès du même Père, reconnaissant le même Jésus comme notre Sauveur et Seigneur, et suivant ce dernier.

David poursuit en précisant que lorsque l’harmonie existe, elle sanctifie et a un effet sur les autres (v. 2). Elle est aussi vivifiante, comme la rosée de l’Hermon (v. 3).

Alors, comment s’est passé ce repas ? Eh bien, le groupe apprend encore à s’entendre et à résoudre leurs différences. Mais une chose reste sûre : ils sont engagés les uns envers les autres, car ils forment une famille.