L’invention du mensonge est une comédie de 2009 qui se passe dans un monde imaginaire où les hommes ne connaissent pas le mensonge. Dans ce conte, un écrivain qui connaît l’insuccès, Mark Bellison, est celui qui crée le mensonge. Il raconte le tout premier mensonge (concernant un montant d’argent qu’il a en banque) à un caissier. Puis il raconte l’« ultime » fiction à sa mère mourante et angoissée : « Le ciel existe. » Elle meurt heureuse, mais le reste du monde est abasourdi par son mensonge. À la fin du film, Mark est marié et a un fils qui a hérité de son habileté à mentir.
Le monde parallèle de Mark Bellison est une fiction. Mark n’a pas inventé le mensonge. Il n’est pas le premier à le pratiquer. Jésus a clairement fait savoir que le mensonge est l’invention du diable. Il est le père du mensonge et il « ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui » (Jn 8.44). Satan invente les premiers mensonges lorsqu’il contredit Dieu (« Vous ne mourrez point ») et qu’il dupe Ève en lui faisant croire que Dieu ne dit pas la vérité (« Dieu a-t-il réellement dit ? ») (Ge 3.1,4).
Après cela, les humains ont eu « pour père le diable » et ont persisté dans le mensonge (Jn 8.44). Adam et Ève ont menti à Dieu afin de se soustraire à leurs responsabilités (Ge 3.11-13). Caïn a menti à Dieu au sujet de son frère (4.9). Abraham a raconté une demi-vérité au sujet de sa relation avec Sara – deux fois (12.13 ; 20.2). Sara n’a pas dit la vérité à Dieu (18.15). Isaac a menti, niant que Rebecca était sa femme (26.7). Et nous ne sommes qu’à mi-chemin de la Genèse ! Le mensonge fait partie de la nature humaine.
Le ciel, cependant, n’est pas une fiction. C’est un lieu de paix éternelle, alors que l’enfer apporte la tourmente pour toujours (Ap 20.10-15). Tous les pécheurs impénitents réaliseront que « leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre » (Ap 21.8). Et ce n’est certes pas un mensonge ! (No 23.19.)