Une minisérie télévisée rapportait les expériences de la première division marine Américaine de la Guerre du Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale. L’épisode chargé d’émotion des marines prenant la plage d’Iwo Jima d’assaut est difficile à regarder. De tous les jeunes marines qui ont survécu à la fusillade et aux tirs de mortier, plusieurs ont été paralysés de terreur, ne sachant que faire par la suite.

Leur peur compréhensible me rappelle une période de la vie d’Élisée (2 R 6.8-23). Le roi de Syrie (qui est en guerre contre Israël) veut la peau d’Élisée parce que ce dernier a mis le roi d’Israël au courant des plans militaires des Syriens (v. 8-13). Après avoir pris connaissance de l’endroit où se trouve Élisée, le roi en colère envoie une grande armée pour le capturer (v. 14).

Le serviteur d’Élisée a une réaction semblable à celle des marines terrifiés quand il s’aperçoit que l’ennemi les entoure. Il s’écrie « Ah ! mon seigneur, comment feronsnous ? » (v. 15.) Élisée demande ensuite à Dieu de rassurer son jeune serviteur en lui ouvrant les yeux et en le laissant voir l’immense armée de Dieu, qui dépasse les troupes ennemies en nombre (v. 16,17).

Mais attendez, le meilleur reste à venir. Élisée demande à Dieu d’aveugler l’armée ennemie. Il va alors à sa rencontre et lui dit qu’elle a encerclé la mauvaise ville, et qu’il la mènerait au bon endroit. Ne sachant pas qu’il était Élisée, les soldats ennemis le suivent jusqu’à la capitale d’Israël, où il les livre aux mains du roi d’Israël. Une fois là-bas, Élisée demande à Dieu de leur rendre la vue (2 R 6.18-20).

Il semble qu’Élisée leur ait tendu un piège, mais lorsque le roi d’Israël veut les tuer, le prophète lui dit : « Non. Donne-leur à manger et renvoie-les chez eux. » La bonté d’Élisée les a émus au point qu’ils ont cessé leurs attaques sur les terres d’Israël (v. 21-23).

Vous voulez faire de votre ennemi un ami ? Essayez la bonté. Elle vaut mieux que l’hostilité.