Lance Armstrong était au sommet de la gloire. Il avait remporté le très célèbre Tour de France sept fois. Il avait vaincu le cancer, et sa fondation Livestrong était devenue une source reconnue d’aide aux personnes atteintes du cancer. Puis, les murs se sont écroulés. L’annonce de ses pratiques de dopage avec ses équipes durant sa carrière a éclaté au grand jour. Et, juste comme ça, il a été déchu de ses sept victoires dans le Tour de France, il s’est complètement retiré de Livestrong, et son nom est employé pour désigner la tricherie et la duperie.

Adonija, un des fils du roi David, a vécu une déchéance semblable à celle d’Armstrong. Ce n’est pas les titres de cyclisme qu’il convoitait, mais la célébrité et la richesse dont jouit le roi d’Israël (1 R 1.5). Avec l’aide de ses amis, il a tenté de s’emparer du trône (v. 7).

Il a nié la souveraineté de Dieu et, dépourvu de l’humilité qui caractérise les véritables grands dirigeants, il a mis en oeuvre ses plans égoïstes. Et tout cela, même si son père âgé, le roi David, était encore au pouvoir. Tout comme Lance, l’histoire du prince s’est terminée par une cuisante leçon d’humilité.

Tout d’abord, David a vent de la trahison de son fils et intervient en établissant Salomon comme successeur (v. 32-35). Ensuite, les copains d’Adonija prennent la fuite comme des rats qui abandonnent un navire en train de couler (v. 49). Enfin, dans une pathétique tentative pour sauver sa peau, le prince déshonoré court s’agripper aux « cornes de l’autel » (v. 50) et supplie qu’on lui laisse la vie sauve (v. 51). Salomon lui a fait miséricorde en épargnant sa vie. Il lui dit ensuite ces paroles soulignant l’humiliante position dans laquelle se trouvait Adonija : « Va dans ta maison » (v. 53).

Jésus a dit : « Car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé » (Lu 14.11). La meilleure façon de diriger et de vivre, c’est avec humilité.