Dans l’Église, nous disons souvent que nous sommes une famille, et nous nous appelons frères et soeurs en Christ. Qu’est-ce que ça veut dire, et surtout, qu’est-ce que ça implique ?

Dans Éphésiens 2.19, nous lisons : « Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. » En d’autres mots, nous ne sommes plus des païens, mais nous devenons membres de la famille de Dieu avec le peuple juif. Il peut s’avérer difficile de comprendre pleinement la déclaration de Paul, alors regardons quelques-unes des anciennes lois juives selon un érudit :
• Il était contraire à la loi d’aider une femme païenne enceinte lors de son accouchement, car ça ne ferait qu’un païen de plus sur la terre.
• Si un Juif épouse une païenne, ou si une Juive épouse un païen, ce Juif ou cette Juive était puni de mort. Jusqu’à la venue de Jésus, les Juifs éprouvaient un très grand mépris pour les païens. Cependant, Jésus a réconcilié tant les Juifs que les païens avec Dieu ainsi que les uns avec les autres (v. 14).

Le mot famille évoque donc l’unité, et suggère également un lien plus profond qu’une citoyenneté. C’est une relation rendue possible par le sang de Jésus, qui n’a rien à voir avec les sentiments que nous éprouvons les uns envers les autres. Cette relation requiert que nous mettions de côté nos préjugés, et que nous nous servions et nous aidions les uns les autres, car nous sommes tous de la famille de Dieu.

Le compositeur Bill Gaither a écrit : « Vous remarquerez que nous nous appelons “frère et soeur”. C’est parce que nous sommes de la même famille. Nos liens sont si serrés que si l’un souffre, tous pleurent, et si l’un est victorieux, tous se réjouissent dans cette famille si chère. »