Les murs servent à protéger. Ils servent aussi à diviser. Le mur de Berlin (155 km) servait à empêcher les Allemands de l’Est de se rendre à l’Ouest. La Grande Muraille de Chine (8 850 km à l’époque, 13 170 km aujourd’hui) servait à protéger le pays de ses ennemis.

En l’an 586 avant Jésus-Christ, les Babyloniens ont démoli les murs de Jérusalem et ont détruit la ville. Néhémie a été longtemps perturbé en pensant aux conséquences qui allaient en découler (Né 1.4). Ce n’était qu’un mur brisé après tout, non ? (v. 3.) Sans la protection qu’offraient ses murs, peu de Juifs voulaient rester à Jérusalem.

La ville de Dieu est restée déserte et morte, dans la honte et le déshonneur. Ses ennemis accablaient les Juifs d’injures et de moqueries, disant que le Dieu d’Israël n’était pas assez puissant pour les protéger (Ps 79.1-4 ; La 2.15,16 ; Joë 2.17). Plusieurs ont eu le mandat de forcer le peuple à retourner dans la ville (Né 11.1,2). Il fallait que les murs soient reconstruits afin que Jérusalem retrouve la gloire de la ville de Dieu (Ps 48).

Aujourd’hui, nous devons bâtir des murs pour survivre et prospérer dans ce monde déchu et dangereux. Nous devons construire : un mur de protection contre les attaques de Satan, nous procurant sécurité et victoire ; un mur de séparation pour que les mondanités n’entrent pas, assurant ainsi notre pureté et notre intégrité ; un mur de dévouement afin de garder et de protéger notre relation et communion avec Dieu, croissant dans la spiritualité et la maturité ; un mur d’unification pour garder le peuple de Dieu ensemble, demeurant une communauté unie.

Qu’en est-il de votre « Jérusalem » ? Vos murs sont-ils à terre, ont-il besoin d’être réparés ? « Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, et nous ne serons plus dans l’opprobre » (Né 2.17).