Des études menées auprès d’enfants dont le père était absent démontrent qu’ils ont à relever des défis majeurs dans leur vie. Les statistiques sont alarmantes : les jeunes qui grandissent sans leur père risquent deux fois plus la prison que ceux qui ont grandi avec leurs deux parents. Quatre-vingt-cinq pour cent des enfants qui ont des troubles de comportement et 71 % de ceux qui quittent les bancs d’école proviennent de familles dont le père était absent. De plus, 90 % des jeunes sans abri et en fugue proviennent de familles sans père.
Timothée était « fils d’une femme juive fidèle et d’un père grec » (Ac 16.1). L’Écriture mentionne sa grand-mère Loïs et sa mère Eunice, mais reste silencieuse au sujet de son père. Certains érudits croient qu’il n’est pas mentionné, car il n’était pas croyant. D’autres disent qu’il est peut-être mort alors que Timothée était encore jeune.
Bref, son père n’a probablement pas joué un grand rôle dans son développement et sa croissance spirituelle. Timothée aurait plutôt été « enseigné dès son enfance » et conduit vers la repentance par sa mère et sa grand-mère (2 Ti 1.5 ; 3.14,15). Il est plus tard devenu le protégé de Paul (1.2).
Selon les études menées aujourd’hui, Timothée aurait pu être un enfant à risque. La piété de sa mère et de sa grand-mère a su contrebalancer cette « absence masculine ». Elles ont élevé Timothée dans la connaissance de la Parole de Dieu dès son jeune âge. L’enseignement fidèle de la Parole de Dieu et l’influence de ces deux femmes ont aidé Timothée à grandir dans la foi.
Timothée a également été béni d’avoir l’apôtre Paul comme père spirituel (1.2‑4). Mieux encore, il avait Dieu comme Père céleste. Tout cela l’a profondément aidé à passer d’un garçon immature dans la foi à un homme de Dieu.
Ja 1.27.
Pour quel « jeune Timothée » de votre entourage pourriez-vous devenir un parent (père, mère), un grand-parent ou un mentor ? Pourquoi est-ce primordial d’être un mentor pour d’autres et d’avoir soi-même un
mentor ?