Month: mai 2014

DE NOMBREUX CONSEILLERS

Thomas à Kempis, théologien du xve siècle, a dit : « Qui est sage au point de connaître parfaitement toutes choses ? Ainsi, ne te fie pas trop à ta propre opinion, sois également disposé à entendre l’opinion d’autrui. Même si ton opinion est bonne, si par amour pour Dieu tu y renonces afin d’adhérer à celle d’un autre, celle-ci te sera encore plus profitable. » Thomas a reconnu l’importance de chercher à connaître l’opinion de conseillers fiables au moment de faire des projets de vie.

La bonne religion

En tant que pasteur, je suis témoin de réactions intéressantes lorsque je parle de ma vocation aux gens. Certains s’excusent immédiatement du langage qu’ils ont utilisé. D’autres esquissent un sourire forcé, puis trouvent un prétexte pour changer de sujet. Ce que j’entends souvent c’est : « Eh bien ! j’aime Jésus, mais je n’aime pas la religion. »

LENT PROCESSUS DE GUÉRISON

À peine quatre semaines après que notre fils Mark s’est joint à l’armée américaine, il s’est gravement blessé au genou lors d’un exercice d’entraînement. Résultat : il a dû quitter l’armée. À l’âge de 19 ans, il a donc été contraint de marcher avec une canne pendant un certain temps ; et à cause de la gravité de sa blessure, il a subi deux années de convalescence, de repos et de réadaptation. Puis Mark a fini par pouvoir mettre de côté l’attelle de genou qu’il avait été obligé de porter depuis l’accident. Bien qu’il lui arrive encore de ressentir des douleurs résiduelles, le processus de guérison lent et long lui a rendu l’usage complet de sa jambe.

Le corps de Christ

Deux nuits avant que je déménage en Afrique il y a cinq ans, je me suis mise à paniquer. J’étais convaincue que le Seigneur m’appelait à servir en Ouganda, mais en même temps, je craignais de perdre mes amis en y allant. Je croyais qu’ils allaient m’oublier et qu’en peu de temps nous n’aurions plus rien en commun après mon insertion dans une culture et une vie nouvelles et surtout dans un autre continent.

FIÈRE ALLURE

Ma coiffeuse m’a dit, après me les avoir coupés : « Vos cheveux sont vraiment en bonne santé. J’espère que vous le devez à l’utilisation de nos produits. » « Non, désolée, lui ai-je répondu, j’emploie n’importe quel produit bon marché qui sent bon. » Puis j’ai ajouté : « J’essaie également de bien m’alimenter. Je crois que ça fait une grande différence. »

Être détaché

Nik Wallenda est devenu le premier homme à traverser les chutes du Niagara sur une corde raide. Le réseau de télévision qui diffusait l’événement a insisté pour que Wallenda soit attaché lors de la réalisation de cet exploit incroyable. Ainsi s’il glissait, il ne chuterait pas vers la mort. Nik a protesté, mais a accepté avec réticence d’utiliser une corde. Je suis heureux qu’il l’ait fait, en particulier pour le bien de sa femme et de ses enfants, mais pour certains, cela a un peu minimisé l’exploit.

NOUVELLE NAISSANCE

Qu’y a-t-il chez les bébés qui nous fait sourire ? Beaucoup de gens arrêtent tout en voyant ou en entendant un bébé et s’attroupent pour regarder le poupon. Je l’ai remarqué lorsque je rendais visite à mon père en maison de santé. Même si la plupart des résidents étaient en fauteuil roulant et souffraient de démence, la visite d’une famille…

Passion évidente

Dans ma rue, habite une femme qui raffole des fleurs. Aux premiers signes du printemps, elle remplit sa véranda de semis dans des pots de terre cuite. Tout au long de l’été, les fleurs se déploient comme un magnifique arc-en-ciel. Les jonquilles et les tulipes offrent une performance digne des danseurs d’un corps de ballet. Une légère brise répand le doux parfum des pivoines. Plus tard dans la saison, c’est au tour des imposantes roses trémières et des joyeuses marguerites d’être sous le feu des projecteurs. Cette femme exprime sa passion à tous les passants sans même dire un mot.

PAROLES À METTRE EN PRATIQUE

Je conserve depuis des années un dossier bien garni intitulé « Speaking » (Paroles). Il est rempli d’articles, de citations et d’illustrations susceptibles de m’être utiles. Dernièrement, j’en ai vérifié le contenu pour jeter ce qui était dépassé. J’ai eu du mal à jeter un grand nombre d’éléments, non parce que je ne les avais pas utilisés dans mes présentations, mais parce que je ne les avais pas mis en pratique. J’ai refermé le dossier en me disant : Ce ne sont pas là des paroles dont il faut parler, mais des paroles selon lesquelles il faut vivre.

Un ramassis de plaintifs

Il y a plusieurs années, alors que j’étais conseiller en relation d’aide dans un camp chrétien, le personnel du programme a commencé à éprouver des difficultés. Pourquoi ? Quelques-uns des conseillers n’appréciaient pas la façon de diriger du directeur, alors ils se sont mis à se plaindre. Plus les plaintes se répandaient, plus les gens s’y joignaient. À la fin de la semaine, le personnel s’était polarisé sur la situation, et tout le camp était touché par cette ambiance mouvementée.