Nik Wallenda est devenu le premier homme à traverser les chutes du Niagara sur une corde raide. Le réseau de télévision qui diffusait l’événement a insisté pour que Wallenda soit attaché lors de la réalisation de cet exploit incroyable. Ainsi s’il glissait, il ne chuterait pas vers la mort. Nik a protesté, mais a accepté avec réticence d’utiliser une corde. Je suis heureux qu’il l’ait fait, en particulier pour le bien de sa femme et de ses enfants, mais pour certains, cela a un peu minimisé l’exploit.

Il semble que Wallenda s’en soit rendu compte, puisqu’il a dit dans son entrevue de célébration : « J’avais une corde, mais je ne m’en suis pas servi. » Il l’a tout de même fait puisque la corde lui a procuré une grande assurance. Elle lui a donné de la confiance lorsqu’il traversait la brume tourbillonnante. Aurait-il eu le pied si sûr s’il avait su qu’un seul faux pas ou une simple rafale l’aurait emporté vers une mort
certaine ?

Il est bon d’avoir un plan de secours, mais avoir une corde pour assurer notre sécurité physique est le chemin le plus sûr vers la mort spirituelle. Les Israélites avaient une corde. Ils adoraient Yahvé, mais ils protégeaient leurs arrières en priant les dieux païens. Ils croyaient que le Dieu qui les avait fait sortir d’Égypte continuerait de répondre à leurs besoins, mais ils estimaient qu’avoir un plan B ne leur ferait pas de tort.

Le pauvre Gédéon n’a pas compris pourquoi les Israélites étaient affamés. Il a dit à l’ange : « Ah ! mon seigneur, si l’Éternel est avec nous, pourquoi toutes ces choses nous sont-elles arrivées ? » (Jg 6.13.) L’ange a dit à Gédéon de couper le câble. Il devait détruire l’autel de Baal de son père avant d’aller combattre les Madianites (v. 25). Et pour s’assurer qu’il avait bien compris l’idée, il a réduit son armée à 300 hommes (Jg 7.7).

Aucun plan de secours ou câble ne peut rivaliser contre Jésus. Confiez-vous en lui seul.