Si vous avez lu quelques livres récents sur le ministère auprès des jeunes, vous trouverez difficile de ne pas avoir l’impression que cette composante de l’Église éprouve d’importants problèmes. Et presque tout le monde a une opinion sur la façon d’améliorer son cas. Les parents, les moniteurs et les jeunes eux-mêmes ont des attentes et des exigences qui ne concordent pas toujours entre elles. Que devons-nous faire alors ?

Dans Actes 2, on nous décrit la naissance d’une Église à laquelle se sont soudainement ajoutées 3 000 personnes au petit groupe de 120 (1.15). Qu’ont fait les membres de ce groupe grandissant et inexpérimenté ? « Ils [ont persévéré] dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières » (A 2.42). Ils voulaient apprendre à connaître Dieu et savoir comment mener une vie qui lui plaise. Ils étudiaient sa Parole, profitaient de la communion fraternelle et priaient ensemble. La vérité était proclamée, les gens s’aimaient profondément et les vies étaient changées. Cela a eu un fort impact sur chaque croyant et sur la communauté locale (v. 43-46).

Mais qu’en est-il des jeux ? De la musique ? Du plaisir ? Qu’en est-il de ces éléments qui attirent les jeunes ? Eh bien, si nous étudions Actes 2, nous découvrons que ce n’est pas l’excellence du programme qui a attiré les gens, mais les vies transformées. Maintenant, cela ne veut pas dire que le ministère de la jeunesse d’aujourd’hui doit être ennuyeux. Les études bibliques et les discussions sont inspirantes et changent des vies. Au temps de l’Église primitive, les croyants recherchaient Dieu et celui-ci « ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés » (v. 47).

Si vous êtes un moniteur ou un parent, efforcez-vous de motiver vos jeunes à exalter Dieu, de s’encourager les uns les autres et de communiquer leur foi aux perdus. Si vous êtes membre d’un groupe de jeunes, rappelez-vous que vous n’y êtes pas pour vous divertir. Dieu a de bien meilleurs projets pour vous.