Lorsque le Titanic a coulé le 15 avril 1912, l’évangéliste John Harper était parmi les 1 522 personnes qui ont perdu la vie. Après avoir déposé sa fille de six ans dans un canot de sauvetage, John a couru d’un bout à l’autre du bateau pour avertir les autres passagers de la destinée éternelle de leur âme. Lorsqu’il a dû sauter dans l’eau glacée, il s’est agrippé à un débris et a demandé à un autre homme : « Es-tu sauvé ? » L’homme lui répondit « Non », alors John lui a dit : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé » (Ac 16.31). C’était le dernier homme que John a conduit au salut.
Le bateau qui transportait Jonas menaçait de se fendre. Les marins étaient dans la crainte et le désespoir, et Jonas semblait ne pas se soucier du tout de leur vie ou de leur mort. Il avait refusé de prêcher la bonne nouvelle aux Assyriens. C’était la raison de sa présence sur le bateau. Il avait rejeté sa responsabilité d’évangéliste.
Lorsqu’ils ont réalisé que c’était Jonas qui leur attirait ce malheur, les marins lui demandèrent : « Quelles sont tes affaires, et d’où viens-tu ? » (Jon 1.8) Plutôt que de confesser son péché et d’arranger les choses, Jonas leur répondit sans le moindre remords : « Je fuis loin de la face de l’Éternel. » Les marins lui ont alors demandé : « Pourquoi as-tu fait cela ? » (v. 10.)
Voici pourquoi : Jonas ne se sentait pas concerné par la destinée éternelle de ces hommes (4.10,11). En cachant son identité et en rejetant sa responsabilité, Jonas a privé des gens d’entendre la bonne nouvelle. C’est le capitaine du bateau qui a rappelé à Jonas que son Dieu pouvait les sauver (v. 6). Lorsque Jonas a été jeté dans la mer déchaînée, il était seul. Mais quand John Harper a sauté dans l’eau glacée, il a conduit un homme dans la vie éternelle.
Qui êtes-vous ? Jonas ou John Harper ?
Selon vous, serait-il plus facile d’être un Jonas plutôt qu’un John Harper ? Comment pourriez-vous être mieux préparé à communiquer votre foi ?