Ayant depuis peu pris la décision de devenir une famille d’accueil, nous étions assis dans un restaurant, attendant l’arrivée d’une enfant de 7 ans qui avait besoin d’un foyer. Habituée aux relations passagères, elle avait tout de suite commencé à appeler mes parents « Maman » et « Papa ». Optimistes, nous croyions pouvoir transformer son monde de sorte qu’elle soit heureuse et qu’elle goûte aux avantages d’une relation familiale saine. Nous avons vite appris que ce qui était normal pour elle était le chaos pour nous.

Paul exhorte les croyants à être contents dans leur présent état (Ph 4.11 ; 1 Ti 6.7,8). Toutefois, selon la Parole, le contentement n’est pas toujours une marque de sainteté. À cause de leurs blessures, certains ne sont pas heureux tant qu’ils n’ont pas semé des conflits autour d’eux. Doutant de l’amour des autres à leur égard, ils croient que le remède à leur insécurité est d’exercer une emprise sur eux.

Toutefois, en venant à Christ, notre conception de ce qui est normal et sain change. Ne nous fiant plus sur nous-même, nous entendons Dieu nous dire d’avoir confiance en sa protection seule. Cependant, il est possible que nous ne reconnaissions pas combien nos mécanismes de défense ont pris de l’ampleur. Certains décident tout simplement de ne pas saisir la promesse de Jésus de faire toutes choses nouvelles (2 Co 5.17 ; Ap 21.5). Dans Tite 3, Paul nous montre comment gérer les conflits. Premièrement, nous utilisons des paroles de grâce en comprenant ce qu’a fait Jésus pour nous sur la croix (v. 4-7), au besoin, nous enseignons, nous montrons l’exemple et nous donnons des avertissements (v. 8-10), et finalement, si aucun changement ne se produit, nous nous séparons (v. 10,11).

Dieu ne nous demande pas de participer aux actions de personnes dysfonctionnelles. Nous devons plutôt les mener à la lumière de sa vérité (1 Jn 1.5).