À Louqsor, ville égyptienne se situant à plus de 650 km du Caire, les professionnels médicaux prononcent la mort de Hamdi Hafez al-Nubi. Il n’est âgé que de 28 ans, beaucoup trop jeune pour mourir d’une crise cardiaque. Sa famille rapporte son corps à la maison et (selon les rites funéraires islamiques) donne le bain à Hamdi afin de le préparer pour ses funérailles. L’hôpital envoie un médecin au domicile familial pour approuver le certificat de décès ; mais lorsqu’elle arrive, le corps est chaud. Hamdi est vivant. Sa mère s’évanouit, mais le journaliste de l’Associated Press conclura joyeusement que, grâce à « l’assistance du médecin, al-Nubi et sa mère ont été réveillés et ont aussitôt célébré avec les invités ».
C’est une histoire heureuse chaque fois que la mort est dépouillée de son pouvoir. C’est une histoire heureuse chaque fois que la vie gagne. Les Proverbes parlent d’une façon répétée dont la mort perd de sa puissance. Lorsque la sagesse parle, la mort se retire. Dans les Proverbes, la sagesse est la vérité qui provient de la source principale de vérité, Dieu. Et Dieu, nous disent les Écritures, est la source suprême de la vie. Ainsi, en écoutant et en obéissant à la vérité de Dieu (ce que Proverbes veut dire par vivre sagement), nous nous dirigeons vers la vie. Nous avançons vers la « fontaine de vie » (Pr 13.14).
À mesure que nous avançons vers la vie, nous nous éloignons de la mort. Nous nous surprenons à fuir ce qui détourne notre attention de la providence de Dieu et de ses soins, du bien qu’il projette de nous faire. Lorsque nous suivons sa sagesse, nous sommes arrachés « des pièges de la mort » (v. 14).
Les Proverbes répètent souvent ces idées, tout comme le reste de la Bible. « [Celui] qui poursuit le mal trouve la mort » déclare Proverbes 11.9. Inversement, « Celui qui acquiert du sens aime son âme » (19.8). Suivre Dieu, c’est de poursuivre la sagesse. Suivre Dieu c’est de fuir la mort.