J’ai passé l’été de l’année 1992 à faire des culbutes et des sauts périlleux, et à avancer péniblement dans les eaux du lac Strom Thurmond en Caroline du Sud. J’essayais avec peine d’apprendre à faire du ski nautique. Cette douloureuse tentative a révélé le niveau élevé de détermination qui m’habite. Ma plus grave erreur a été de refuser de lâcher la corde et d’admettre la défaite lorsque je suis tombée. Ce n’était pas beau à voir.
Vingt ans plus tard, loin des vrombissements des moteurs de bateau et de l’eau froide de l’été, je me vois chavirer, et faire des sauts périlleux, et avancer péniblement dans les eaux d’une certaine relation pour parvenir à la réconciliation. Comme Samuel, je pleure sur ce qui aurait pu être (1 S 15.35). Convaincue que Dieu appelait cette personne à en diriger d’autres vers la vérité, je suis confuse et affligée à la suite des événements qui se sont produits. J’ai essayé de comprendre avec ma propre détermination, mais j’ai plutôt frappé l’eau solidement. Le message était clair : laisse tomber.
Samuel aurait pu s’obstiner à espérer que Saül finirait par se redresser. Mais Dieu en avait décidé autrement (16.1). La question n’était plus de savoir si Saül obéirait finalement aux commandements de Dieu, mais plutôt si Samuel écouterait la voix de Dieu en destituant Saül de ses fonctions.
Dans Romains 12.18, Paul écrit : « S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. » Parce que Jésus a mis en nous la parole de la réconciliation (2 Co 5.19), nous devons faire notre possible pour maintenir nos relations en conformité avec la Parole. Cependant, il y a certaines occasions où la séparation est nécessaire, mais uniquement par des méthodes et des mesures bibliques.
Quels sont les indicateurs bibliques d’une relation qui s’est détériorée ? En quoi notre réaction par rapport au lien du mariage doit-elle être différente d’avec nos autres relations ?