Dernièrement, j’ai lu quelque chose au sujet d’une femme qui luttait pour cesser la médisance. Mère d’un enfant d’âge préscolaire, Sandy avoue colporter des ragots sur les autres parents, et même partager des informations sur les camarades de son fils. Elle sait que c’est mal, et elle a donc essayé d’arrêter d’un seul coup. Cela n’a pas fonctionné et elle a tenté de tourner ses racontars en commentaires positifs sur la vie des autres. Finalement, elle a admis que l’emprise de la médisance reprendrait le contrôle au fil du temps, et qu’elle ne pouvait tout simplement pas s’empêcher de partager un potin de plus à propos d’un père au terrain de jeu…
Commérer devient un problème sérieux quand on considère ce que c’est que d’être l’objet de ces propos dommageables. David a écrit ce qu’il pensait de cette expérience en déclarant : « Mes adversaires parlent méchamment contre moi […]. Si l’un d’eux vient me voir, […] il amasse en lui-même un tas de médisances et sort pour les répandre. » (Ps 41.5,6 ; Semeur). Semblables à des vautours, ils ont encerclé son lit et ils l’ont calomnié pendant qu’il était malade et faible (v. 9,10).
David s’aperçoit de ce qui se passe et se met à prier : « Toi, Éternel, aie pitié de moi et rétablis-moi ! Et je leur rendrai ce qui leur est dû » (v. 11). Il était en colère parce qu’on l’avait trompé et qu’on avait faussement témoigné contre lui. Ses visiteurs ont feint l’amitié, puis ils ont trahi David en publiant sur lui leurs pires histoires inventées (v. 7,8). Il n’est pas surprenant de retrouver ce verset dans Proverbes 25.23 : « Et la langue mystérieuse [engendre] un visage irrité ».
Les commérages provoquent la colère et la peur. Lorsque David fait face à d’autres faux témoignages, il dit à Dieu : « Tout le jour mes adversaires me harcèlent ; […]. Quand je suis dans la crainte, en toi je me confie » (Ps 56.3,4). Lorsque les rumeurs se propagent, la personne qui en est le sujet peut avoir ces craintes : Qui les a entendues ? Qui leur a donné naissance ?
Celui qui colporte des ragots doit être au courant de la vie des autres. Il plaît à Dieu que nous utilisions cette information pour alimenter nos prières (Ép 1.15,16 ; Col 1.3,4), au lieu du moulin à rumeur.