Selon une enquête faite en 2008 auprès d’environ 30 000 lycéens, 68 % d’entre eux disent avoir triché dans un test au cours de la dernière année. Trente pour cent disent avoir déjà volé dans un magasin, 42 % disent qu’ils mentiraient pour épargner de l’argent et 83 % disent qu’ils ont déjà menti à leurs parents à propos d’un sujet important. Une des statistiques les plus intéressantes du sondage est que 93 % des étudiants se disent satisfaits de leur sens moral et de leur éthique personnelle. Ces étudiants semblent constituer un cas typique de ce que la Bible appelle avoir une conscience « souillée » (Tit 1.15).
Qu’est-ce que la Bible donne comme indicateurs d’une conscience souillée ? Premièrement, lorsque les pensées des gens se portent uniquement vers le mal et lorsqu’ils pratiquent de mauvaises oeuvres, ils souillent leur conscience (Ge 6.5 ; Tit 1.15,16). Deuxièmement, lorsqu’ils entendent des conseils sages et moraux, mais préfèrent écouter et suivre les conseils illusoires de leur coeur tortueux, ils anesthésient leur conscience (Ex 7.14 ; 8.15 ; Jé 17.9). Troisièmement, chaque fois qu’il y a absence de culpabilité à la suite d’un péché ou d’une faute morale, la conscience est corrompue (Jé 6.15). Les prétextes volontaires, les mensonges et les coeurs endurcis sont des poisons qui flétrissent la beauté d’une conscience qui a été purifiée par Dieu (Ac 5.2 ; Ro 2.5 ; 1 Ti 4.2). Notre conscience, qui n’est jamais totalement fiable, ne peut être purifiée que par Dieu (Ps 51.12). Cela s’accomplit par le sang de Jésus-Christ (Hé 9.14).
En tant que disciples de Jésus, nous sensibilisons notre conscience au bien et au mal à mesure que notre connaissance spirituelle et notre obéissance croissent. Cela implique que nous devons laisser le Saint-Esprit nous convaincre de nos torts et nous approuver lorsque nous faisons le bien. Cela signifie aussi qu’il faut confesser nos fautes et nous repentir de nos péchés sans attendre (1 Jn 1.9).