Ses larmes ont révélé une véritable douleur. Mon ami, un membre du groupe de jeunes avec lequel je travaille, était déchiré intérieurement. Il a consommé des drogues pendant plusieurs années. Ensuite, il s’est mis à en vendre. Maintenant qu’il n’en vend plus, son coeur se brise tout de même à la vue de tous ces jeunes qu’il a entraînés dans la drogue. Il les a vus s’enfoncer dans l’autodestruction et il en éprouve de la culpabilité.
Lui et moi avons parlé du pardon que seul Dieu peut accorder. Voici quelques passages à propos desquels nous avons discuté : 2 Corinthiens 7.10 : « En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent [regrette] jamais » ; 1 Jean 1.9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »
Ce jeune homme croyant s’est repenti des péchés qu’il a commis envers les autres et envers lui-même. Il a ensuite reconnu qu’il voulait se détourner définitivement des drogues (il n’avait jamais cessé d’en consommer). La repentance dont il a fait preuve est celle décrite par Paul dans sa lettre à l’Église de Corinthe. Elle est véritable et spirituelle. Paul dit qu’on ne regrette pas ce genre de tristesse, mais que la tristesse du monde, qui n’est pas accompagnée de repentance, produit la mort (2 Co 7.10).
Par la grâce de Dieu, nous n’avons pas à vivre la douleur à la manière du monde. Elle peut être dévastatrice (regardez ce que Judas à fait dans Mt 27.3-6). C’est une douleur qui ne nous conduit pas vers la repentance, mais qui nous incite à tenter de régler nos problèmes par nous-mêmes, ce qui est inutile et dangereux.
Dieu nous invite à nous repentir et à nous détourner de nos péchés, ce qui se révélera par notre « empressement », nos « excuses », notre « indignation », « crainte », « ardent désir », « zèle » et « détermination à punir le mal ». Se détourner du péché signifie qu’il faut faire le nécessaire pour rester pur (2 Co 7.11 ; Semeur).