NAGEANT DANS LES JONQUILLES
Lorsque les premières fleurs du printemps ont éclos dans notre jardin, mon fils de 5 ans est allé se frayer un chemin parmi les jonquilles. Y remarquant au sol quelques plantes ayant expiré des mois auparavant, il m’a dit : « Maman, quand je vois quelque chose de mort, ça me rappelle Pâques, parce que Jésus est mort sur la croix. » Je lui ai répondu : « Quand je vois quelque chose de vivant – comme les jonquilles –, ça me rappelle que Jésus est revenu à la vie ! »
À VOUS LA VICTOIRE !
La publicité radiophonique d’un certain séminaire à venir m’intriguait. L’animateur disait en anglais : « On peut vaincre la mort – pour de bon ! Assistez à mon séminaire, et je vais vous montrer comment faire. » Je me suis demandé pendant quelques instants ce que l’animateur avait à nous suggérer pour la vaincre. Peut-être s’agissait-il d’une diète, d’exercices ou de cryogénie ? Ayant tendu l’oreille un peu plus longtemps, j’ai toutefois réalisé qu’il avait dit : « On peut vaincre les dettes – pour de bon ! »
CRI DE VICTOIRE
J’ai lu dernièrement quelque chose au sujet d’Aron Ralston, un randonneur s’étant trouvé pris seul au fond d’un canyon isolé. Nourrissant très peu d’espoir d’être retrouvé et voyant ses forces l’abandonner, il avait dû prendre des mesures draconiennes pour rester en vie. Durant un moment d’une douleur horrible, il avait poussé un cri de douleur et de victoire, car il venait de se libérer et il avait désormais une chance de s’échapper et de vivre.
IL FAISAIT NUIT
Lors d’un voyage d’affaires à Philadelphie, j’ai assisté à un service le jeudi soir précédant Pâques, un service « Communion et ténèbres » se tenant dans une petite chapelle à la lueur des bougies. Après la distribution du pain et de la coupe, on a lu à voix haute un passage tiré de l’Évangile selon Jean, on a éteint une bougie, puis nous avons chanté le couplet d’un cantique portant sur le trajet de Jésus vers la croix. Cette démarche s’est répétée quatorze fois, jusqu’à ce que la chapelle soit entièrement plongée dans l’obscurité. En silence, nous nous sommes agenouillés dans le recueillement, puis nous avons quitté les lieux à tour de rôle sans parler.
HORS CONTEXTE
Lorsque l’un de mes amis a commencé à lancer des affirmations désespérantes à tout propos, les gens se sont inquiétés de lui et se sont mis à le conseiller et à l’encourager. En fin de compte, il s’amusait simplement à citer les paroles de chansons hors contexte pour amorcer une conversation. En voulant bien faire, ses amis ont perdu leur temps à lui offrir une aide dont il n’avait pas besoin et des conseils qu’il ne voulait pas recevoir. Les énoncés trompeurs de mon ami n’ont pas eu de graves conséquences, mais cela aurait pu être le contraire. En prenant le temps de répondre à son faux besoin, quelqu’un aurait pu négliger une autre personne véritablement et gravement dans le besoin.
LE MONDE DE NOTRE PÈRE
Lorsqu’Amanda Benavides était en deuxième année du premier cycle à l’université Point Loma Nazarene, à San Diego, en Californie, elle a commencé à changer d’avis au sujet du service chrétien ici-bas. Amanda avait grandi en pensant que la protection de l’environnement n’avait rien à voir avec sa relation avec Jésus. Tout cela a cependant changé lorsqu’on l’a mise au défi de reconsidérer le rôle que joue le chrétien dans la protection de la planète, surtout dans le lien entre cette protection et l’évangélisation des plus démunis du monde.
TROP LOURD
En mettant le contact un matin, alors qu’il faisait encore nuit, j’ai remarqué que le voyant d’une ceinture de sécurité était allumé. J’ai vérifié ma portière, en l’ouvrant et en la refermant bien. J’ai tiré sur ma ceinture pour vérifier qu’elle était bien bouclée. Le voyant restait allumé malgré tout. Puis, j’ai lentement réalisé une chose. J’ai alors soulevé mon sac à main de plusieurs centimètres au-dessus du siège du passager. Le voyant s’est éteint.
LÂCHEZ PRISE
Il y a longtemps, lorsqu’un jeune ami a demandé à emprunter notre voiture, ma femme et moi avons d’abord hésité. C’était notre voiture. Elle était à nous, et nous dépendions d’elle. Par contre, nous avons vite été convaincus de la partager avec lui parce que nous savions que Dieu voulait que nous prenions soin des autres. Nous lui en avons donc tendu les clefs, et il s’est rendu jusqu’à une église située à 48 km de là pour y diriger un ralliement de jeunesse, dont Christ s’est servi pour amener des adolescents à lui.
L’ESPOIR EST POUR...
Bien que j’essaie de ne pas m’offusquer de ce que je vois autour de moi de nos jours, le message que j’ai lu sur le t-shirt d’une femme que j’ai croisée dans un centre commercial m’a perturbé. Il y était écrit en caractères gras : « L’espoir est pour les imbéciles. » La naïveté ou la crédulité peuvent certainement être insensées et dangereuses. Les déceptions et les peines peuvent résulter tragiquement d’un optimisme non fondé. Par contre, le fait de s’interdire d’espérer constitue une façon triste et cynique de voir la vie.
VISER LE PRIX
Chaque mois de mars, en Alaska, se tient la course Iditarod Trail. Des attelages de chiens et leurs conducteurs, que l’on appelle des « meneurs », se rendent d’Anchorage à Nome. Les équipes participantes parcourent ainsi près de 1700 km en 8 à 15 jours. En 2011, le meneur John Baker a établi le record de tous les temps en terminant cette course en 8 jours, 19 heures, 46 minutes et 39 secondes. Le travail d’équipe entre les chiens et le conducteur est remarquable, et les participants à la course s’efforcent avec ténacité de la remporter. Le grand gagnant reçoit un prix en argent et une nouvelle camionnette. Par contre, après avoir autant persévéré malgré des conditions climatiques extrêmes, les accolades et les prix peuvent sembler insignifiants et éphémères.