Month: janvier 2012

ATTIRER LES ÂMES PERDUES

Des gens arrêtent souvent mon amie Anna dans la rue pour lui demander leur chemin. Cela lui arrive même à l’étranger. Elle se demande si c’est à son air honnête et digne de confiance qu’elle le doit. Je lui ai dit que c’était peut-être parce qu’elle donnait l’impression de savoir où elle allait. Une autre amie lui a dit qu’elle attirait peut-être les gens perdus.

CONVENIR À LA PERFECTION

De quel genre de compétences se compose votre contribution ? Cette question, posée lors d’un entretien d’embauche, visait à déterminer si mon ami conviendrait bien à un certain poste. Mon ami a vite passé mentalement en revue ses compétences et ses talents, dans l’espoir de mettre l’accent sur ses traits de caractère uniques susceptibles de contribuer à la réussite de l’entreprise.

SURPRIS PAR DIEU

Si Naomi avait rêvé de retourner chez elle prospère à tous égards, son entrée à Bethléhem aurait été cauchemardesque. À l’étranger, elle avait perdu son mari et deux de ses fils, et voilà qu’elle rentrait au bercail avec seulement sa belle-fille Ruth et le cœur brisé. Pour en témoigner, elle a dit à ses anciens voisins : « Ne m’appelez pas Naomi [ agréable ] ; appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m’a remplie d’amertume » (Ru 1.20).

BÉNISSEZ LES INTERRUPTIONS

Si votre vie ressemble le moindrement à la mienne, elle doit être plutôt bien planifiée. J’ai un calendrier me rappelant des rendez-vous, des réunions et autres choses « à faire ». Des interruptions changent inévitablement et grandement le cours de chaque journée. Or, si elles peuvent être contrariantes, elles peuvent également être productives.

UN CADEAU D’ANNIVERSAIRE

Lorsque j’ai rappelé à mon mari qu’il aurait 39 ans, il m’a dit ne pas vouloir de cadeau. Ouais, c’est sûr , me suis-je dit, en continuant d’essayer de lui soutirer des idées de cadeaux. C’est alors qu’il m’a dit vouloir faire don de l’argent que nous dépenserions pour son anniversaire.

EN COLLISION

Ma femme et moi roulions sur une autoroute lorsque nous avons vu un automobiliste tourner à gauche dans une zone de manœuvre réservée exclusivement aux véhicules d’urgence. Il avait l’intention de faire demi-tour et de se diriger en sens inverse.

RENTRER ENFIN À LA MAISON !

Lorsque notre fils Stephen était tout jeune, il est allé passer une semaine dans une colonie de vacances. Au cours de la semaine, nous avons reçu de lui une lettre adressée à « Maman et papa Crowder », dans laquelle il disait simplement : « Je vous en prie, venez me chercher pour me ramener à la maison aujourd’hui. » Ce que son jeune esprit ne lui permettait pas de saisir, bien entendu, c’est que sa lettre mettrait des jours à nous parvenir et qu’il nous faudrait encore plus de temps pour aller le chercher. Tout ce que son jeune cœur savait, c’était qu’il s’ennuyait de la maison et de maman et papa – ce qui peut être difficile pour un enfant.

AFFRONTER L’AVENIR

Tout en consultant de vieux dossiers, je suis tombé sur un numéro spécial de 1992 du TIME Magazine intitulé « Au-delà de l’an 2000 : quoi attendre du nouveau millénaire ». C’était fascinant de lire les prédictions faites il y a deux décennies sur ce que l’avenir nous réservait. Certaines remarques générales mettaient dans le mille, mais personne n’a vu venir plusieurs des événements et des innovations qui ont changé notre vie du tout au tout. L’affirmation la plus frappante pour moi est celle-ci : « Toute prévision devrait avoir pour première règle celle de veiller à ce que l’imprévu continue de rendre l’avenir imprévisible. »

UN EXERCICE DE PIÉTÉ

Le Nouvel An nous amène souvent à décider de mieux prendre soin de nous-mêmes – à faire de l’exercice, à soigner notre alimentation et peut-être à nous défaire des quelques kilos que nous avons gagnés durant les fêtes. À ce sujet, Paul dit que « l’exercice corporel est utile à peu de chose » (1 Ti 4.8), si bien que j’ai du mal à être en aussi bonne condition physique que possible. J’essaie tant bien que mal de me nourrir correctement, même si je raffole du poulet frit. Je fais de l’haltérophilie et de la marche, mais je sais que je ne serai pas longtemps ici-bas. Mes forces diminuent.

LA POURSUITE

Lorsque Carl, mon mari, a cherché à bâtir une relation avec moi durant nos fréquentations, il a pris la chose au sérieux. Il me téléphonait. Il m’écrivait de petits mots doux. Il me posait des questions attentionnées. Il m’offrait des fleurs, des friandises, des livres, des repas au restaurant et autres cadeaux. Il y a consacré beaucoup de temps et d’efforts.