« Pourquoi me faut-il tellement de temps pour me sécher les cheveux ? » me suis-je demandé. Comme d’habitude, j’étais pressée et je ne voulais pas sortir dans le froid hivernal avec les cheveux mouillés. C’est alors que j’ai pris conscience du problème. J’avais changé le réglage du sèche-cheveux à « tiède » plutôt qu’à « chaud » selon les préférences de ma nièce.

J’aimerais souvent pouvoir maîtriser les conditions de ma vie aussi facilement que je change le réglage de mon sèche-cheveux. Je choisirais un réglage confortable : ni trop chaud, ni trop froid. Je ne choisirais certainement pas la chaleur de l’adversité ou le feu de l’affliction. Par contre, dans le domaine spirituel, la chaleur ne fait pas l’affaire. Nous sommes appelés à la sainteté, et la sainteté implique souvent « la chaleur ». Être saint revient à être mis à part pour Dieu, être séparé de tout ce qui est impur. Pour nous raffiner et nous purifier, Dieu emploie parfois la fournaise de l’affliction. Le prophète Ésaïe a dit : « [Si] tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas » (És 43.2). Dans le grec, il ne s’agit pas ici d’un si hypothétique, mais qui rend une certitude. Par ailleurs, l’apôtre Paul a dit que nous ne devrions pas nous étonner de vivre des épreuves (1 Pi 4.12).

Aucun d’entre nous ne sait quand nous serons appelés à marcher dans le feu ou combien la fournaise sera chaude. Par contre, nous savons ceci : Dieu a voulu que les flammes servent à nous purifier, et non à nous détruire.