Au cours de l’une de mes promenades
quotidiennes, j’ai traversé par accident un petit essaim. Je n’en ai pas fait grand cas sur le coup, mais je me suis découvert par la suite toutes sortes de morsures aux chevilles et aux bras. Il semblerait que j’aie traversé un essaim de moucherons dont la morsure laisse des démangeaisons et des plaies désagréables.

Cette expérience m’a fourni une nouvelle perspective sur le fléau des mouches que Dieu a envoyé contre l’Égypte lorsque Pharaon a refusé de laisser aller les Israélites. Le mot hébreu rendu par
« mouches venimeuses » dans Exode 8.16-18 peut également être rendu par « puces » ou « moustiques ». Étant donné que les insectes sont comparés au sable du désert, il semble plus probable qu’il s’agisse ici d’un essaim de moucherons. Les prêtres païens de Pharaon, qui s’enorgueillissaient de leurs ablutions et rasages fréquents, étaient maintenant couverts d’innombrables morsures d’insectes. Dieu avait envoyé ce fléau contre Pharaon afin de le pousser à se repentir et à laisser aller Israël, mais au lieu de cela il a endurci son coeur.

Dieu tente-t-il de capter votre attention au moyen d’une certaine situation que vous vivez ? Tente-t-il de vous persuader de revenir dans ses voies (Ga 5.25) ? Nous devrions résister à la tentation de nous endurcir le coeur. Soumettons-nous plutôt à Dieu (Ja 4.6-8) et demandons-lui quelles leçons spirituelles il veut nous enseigner.