Un vendeur m’ayant aidé à choisir un petit dictaphone numérique m’a affirmé qu’il en gardait un similaire dans sa voiture lorsqu’il travaillait en Californie. Voici ce qu’il m’a dit : « Dès que je m’asseyais au volant pour rentrer chez moi après le travail, je l’allumais et j’y enregistrais à peu près tout ce qui m’était arrivé, de bon ou de mauvais, durant ma journée de travail. Lorsque je m’engageais dans l’entrée de la maison, j’effaçais tout. » Puis, il m’a souri. Après avoir tout raconté à son dictaphone, il ne semblait plus éprouver le besoin de raconter à sa femme ou à sa famille les problèmes qu’il avait eus au boulot.

Cela m’a fait prendre conscience qu’il m’arrive souvent de raconter inutilement mes déceptions et mes problèmes aux autres plutôt que de les confier à Dieu. Le psalmiste a écrit : « En tout temps, peuples, confiez-vous en lui, répandez vos coeurs en sa présence ! Dieu est notre refuge » (Ps 62.9). À deux reprises, il a parlé d’attendre en silence l’intervention de Dieu, son rocher et son salut
(v. 2,3,6-8).

Bien que confier nos difficultés à un ami soit très réconfortant, nous nous privons d’une aide plus grande encore en négligeant de les confier au Seigneur. Rappelons-nous le cantique : « Quel ami fidèle et tendre, nous avons en Jésus-Christ, toujours prêt à nous comprendre, quand nous sommes en souci ! Disons lui toutes nos craintes, ouvrons-lui tout notre coeur, bientôt ses paroles saintes, nous rendront le vrai bonheur. »