Dans The Forgotten Man (L’homme oublié), Amity Shlaes raconte des histoires fascinantes sur la vie durant la Grande Dépression aux États-Unis. Au centre de ce drame économique, il y a « l’homme oublié », terme utilisé pour désigner les nombreuses personnes sans emploi.
Une chanson populaire de l’époque de la Dépression exprime de manière saisissante leur histoire :
On disait que je bâtissais un rêve, avec la paix et la gloire en vue. Pourquoi dois-je faire la queue, en attendant du pain ? Autrefois, j’ai construit un chemin de fer, je l’ai fait courir, contre la montre. Autrefois, j’ai construit un chemin de fer ; maintenant il est terminé. Mon frère, as-tu dix cents en trop ?
Comme les paroles nous le rappellent, une crise économique change tout pour les gens qui travaillent fort et qui perdent leurs emplois. Quand cela se produit, nous, les chrétiens, devrions faire tout ce que nous pouvons pour aider les gens dans le besoin.
Dans Galates 2, Paul et Barnabas se font rappeler qu’ils doivent évangéliser et se « souvenir des pauvres » (v. 10). Nous pouvons voir que c’est exactement ce que Paul faisait : prêcher l’Évangile et encourager l’aide financière pour les pauvres (Ac 11.29,30 ; 1 Co 16.1-3).
Pendant les périodes économiques difficiles, nous aussi devrions aider les gens dans le besoin – spirituellement et physiquement. On ne va pas loin avec un cent aujourd’hui, mais avec une attitude généreuse, c’est le cas. – H.D.F.