Le durion, ce fruit tropical, est souvent appelé le roi des fruits. Ceux qui l’aiment sont prêts à faire pratiquement n’importe quoi pour l’obtenir. Ceux qui le détestent ne veulent même pas s’en approcher à cause de son odeur âcre. Ma femme en raffole. Récemment, une amie, reconnaissante pour ce que ma femme avait fait pour elle, lui a envoyé une boîte de durions de grande qualité. Elle s’est donné beaucoup de mal pour trouver les meilleurs.
Si on peut donner ce qu’il y a de mieux à une amie, comment en faire moins pour notre Seigneur qui a donné sa vie même pour
nous ?
L’homme riche de la parabole que Jésus raconte dans Luc 19 voulait obtenir ce qu’il y a de mieux de la part de 10 serviteurs à qui il avait donné des pièces d’argent, en leur disant : « Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne »
(v. 13). Quand il est revenu leur demander des comptes, il a félicité pareillement tous ceux qui avaient fait fructifier l’argent qu’il leur avait confié en disant : « C’est bien ». Mais il a qualifié de « méchant » (v. 22) celui qui n’avait rien fait avec son argent.
La signification première de cette histoire est l’intendance de ce qu’on nous a confié. Être fidèle avec ce que Dieu nous a confié, c’est faire tout ce que nous pouvons en retour. De même que le maître a remis de l’argent aux serviteurs dans la parabole, Dieu nous a accordé des dons pour le servir. Et c’est nous qui serons perdants si nous ne le servons pas de notre mieux. – C.P.H.