Un curieux article publié dans un magazine pour infirmières attirait l’attention sur « le sale petit secret des infirmières », à savoir l’impolitesse et la violence verbale parmi certaines infirmières. Cette intimidation entre pairs (également connue sous le nom de violence latérale) prend la forme de coups bas, d’insinuations, de querelles internes, de sabotage, d’affronts verbaux, de manque de respect de la vie privée, etc.
Non seulement la violence latérale a cours parmi les infirmières, mais c’est un problème croissant dans bien d’autres milieux de travail. Cette intimidation inclut toujours un déséquilibre de pouvoir, une intention de blesser, et la menace d’autres agressions.
Bien entendu, cela ne se produirait jamais dans l’Église – ou bien ? Pensez aux interactions personnelles entre diacres et anciens, membres du personnel de l’Église ou de groupes d’études bibliques, et au sein des ministères pour la jeunesse. Sont-elles parfois caractérisées par le genre de comportements qui blessent, dénigrent ou intimident les autres ? Et qu’en est-il dans notre famille ?
Quand les disciples manœuvraient pour obtenir une certaine position dans le royaume à venir, Jésus les a repris en leur disant : « Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur » (Mt 20.26). Avec ce genre d’attitude dans toutes nos relations, l’intimidation ne se trouvera jamais parmi nous. – D.C.E.