Une fois entré dans une salle de concert, on se cale bien dans son siège et on écoute avec anticipation tandis que les membres de l’orchestre accordent leurs instruments. Les sons sont discordants, et non mélodieux, mais ce n’est qu’un prélude à la symphonie.
C. S. Lewis suggère que c’est la même chose pour nos cultes personnels et même nos cultes d’adoration publics. Parfois ils sont discordants, mais Dieu entend nos prières et nos louanges avec le ravissement d’un père. En réalité, nous nous préparons à participer à la glorieuse symphonie céleste. Pour le moment, nous faisons une minuscule contribution aux har-monies des anges et des rachetés, mais notre adoration, bien que faible, réjouit davantage le cœur de notre auditeur divin que la meilleure performance du plus grand orchestre sur la terre.
Avons-nous hâte de participer à la symphonie de louanges célestes ? Participons-nous joyeusement à l’adoration qui réjouit le cœur de Dieu ? Ou considérons-nous le culte davantage comme une discipline qu’un délice ?
Notre attitude sera transformée quand nous comprendrons que la louange réjouit le cœur de Dieu. La louange nous aide à accorder notre vie avec les harmonies célestes.
La louange est une préparation indispensable à l’adoration qui fera notre joie éternelle. « Que tout ce qui respire loue l’Éternel ! » (Ps 150.6.) – V.C.G.