Si je soufflais sur une poignée de poussière, tout ce que j’arriverais à faire, c’est me salir le visage. Quand Dieu l’a fait, lui, il a obtenu un être humain rempli du souffle de vie, capable de penser, de ressentir, de rêver, d’aimer, de se reproduire et de vivre éternellement.
En tant qu’un de ses êtres humains, j’utilise des expressions comme « reprendre » mon souffle et « retenir » mon souffle, mais ce sont des expressions idiomatiques. Je ne peux retenir mon souffle dans le but de le sauvegarder pour plus tard. Si je n’utilise pas le souffle que j’ai maintenant, je vais le perdre, et je vais peut-être même perdre connaissance.
Quand Dieu a soufflé dans les narines d’Adam, il lui a donné plus que la vie ; il lui a donné une raison de vivre : la louange ! Comme le dit le psalmiste : « Que tout ce qui respire loue l’Éternel ! » (Ps 150.6.)
Cela signifie que nous gaspillons le souffle que Dieu nous a donné quand nous l’utilisons pour quelque chose qui n’honore pas celui en qui « nous avons la vie, le mouvement, et l’être » (Ac 17.28).
Même si nous ne pouvons insuffler la vie à une poignée de poussière, nous pouvons utiliser notre souffle pour prononcer des paroles de réconfort, chanter des louanges, et courir aider les malades et les opprimés. Si nous utilisons notre souffle pour honorer notre Créateur avec notre combinaison unique de talents, d’habilités et de possibilités, nous ne le gaspillerons jamais. – J.A.L.