1- UNE VIERGE A CONÇU

Si Marie a dit la vérité, son bébé n’avait pas de père humain. Elle a déclaré qu’un ange lui était apparu et lui avait dit qu’elle concevrait un fils par l’Esprit de Dieu. L’ange lui a alors dit que l’enfant, qu’elle appellerait Jésus, serait le Fils de Dieu. Si Marie a menti, la nuit de la naissance de Jésus n’était pas sainte, et la seule chose qui est passée sous silence, c’est la vérité. Mais comment le savoir ? Comment prendre au sérieux le genre d’histoire qui mérite normalement que l’on rie d’incrédulité ? La réponse réside dans la suite. S’il n’y avait eu aucun témoin ni aucune preuve, nous pourrions faire fi des déclarations de Marie. Si la vie de son fils avait été semblable à toutes les autres vies, l’histoire de sa naissance virginale serait la plus facile de toutes à rejeter.

2- UN PROPHÈTE DE L’ANCIEN TESTAMENT A PRÉDIT L’INCARNATION D’UN DIEU

Ce que nous savons, c’est qu’au VIIe siècle av. J.-C., le prophète Ésaïe a fait des prédictions au sujet d’un Serviteur de l’Éternel qui régnerait sur la terre dans les derniers temps. Il a décrit le jour où la terre entière serait en paix et toutes les nations monteraient à Jérusalem pour y adorer Dieu (Ésaïe 2). Ésaïe a annoncé : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (9.5). Ésaïe a aussi donné une autre prophétie qui ne s’est accomplie qu’en partie du temps de son vivant : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe ; voici, la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Émmanuel » (7.14). Le nom Émmanuel signifie « Dieu parmi nous ».

3- DES ANGES ONT ANNONCÉ LA NAISSANCE

Dans les champs des bergers près de Bethléhem, un groupe de témoins a formé un pont entre Ésaïe et Marie. Selon les récits néotestamentaires
(Luc 2.8-14), un ange est apparu à des bergers juifs terrifiés pour leur annoncer la naissance du Messie qu’Israël attendait depuis fort longtemps. L’ange leur a dit : « Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche » (v. 10-12). Comme les bergers l’ont raconté, le ciel était rempli d’anges louant Dieu et s’exclamant : « Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! » (v. 14).

4- UN SIGNE EST APPARU DANS LE CIEL

Selon le Nouveau Testament, une lumière dans le ciel a ajouté à la crédibilité de Marie. Un groupe de mages de l’Orient a suivi un « genre d’étoile » jusqu’à la ville juive de Bethléhem. Ils y ont trouvé un enfant qu’ils croyaient être le Messie que les Juifs attendaient depuis si longtemps. Il y avait des centaines d’années que les prophètes de l’Ancien Testament parlaient d’un « astre » et d’un « sceptre » qui s’élèveraient d’Israël (Nombres 24.17). L’Ancien Testament a également prédit qu’un roi d’Israël sortirait de Bethléhem, un roi « dont les activités remontent aux temps anciens, aux jours de l’éternité » (Michée 5.1).

5- L’HEURE ÉTAIT VENUE

Beaucoup croient que les mages qui ont adoré Jésus après sa naissance provenaient de la région de Babylone. Si c’est le cas, il se peut qu’ils aient entendu la prophétie d’un prophète juif du nom de Daniel. En exil à Babylone, 400 ans plus tôt, Daniel a eu une vision qui a permis de faire des calculs menant à l’arrivée du Messie des Juifs. Selon la vision de Daniel, depuis l’ordre de rebâtir le temple (458 ou 444 av. J.-C.), 69 « semaines » seraient suivies de l’arrivée et de la mort du Messie (Daniel 7.13,14 ;
9.24-27). Certains croient que cette prophétie a prédit le nombre exact de jours devant s’écouler avant l’entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem. (Pour en savoir davantage à ce sujet, voir la publication de RBC intitulée The Daniel Papers, Q1207).

6- JÉSUS S’EST DIT ÊTRE L’ÉGAL DE DIEU

Certains ont suggéré que Jésus n’a jamais déclaré à son propre sujet ce que ses disciples ont déclaré à son sujet. Pourtant, le fait que sa vie ait semé la perturbation s’explique le mieux par le fait qu’il ait déclaré à plusieurs reprises ne faire qu’un avec Dieu. Jean, un des auteurs des Évangiles, a cité Jésus : « [Avant] qu’Abraham fût, je suis » (8.58b). (Dans Exode 3.14, Dieu s’est servi du nom « Je suis » pour se présenter à Moïse.) Jean a également cité Jésus ainsi : « Moi et le Père nous sommes un » (10.30) et : « Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu » (14.7). Selon les Évangiles, Jésus a dit que l’aimer ou le haïr et le recevoir ou le rejeter revient à aimer ou à haïr et à recevoir ou à rejeter son Père qui est dans les cieux.

7- SES AMIS L’ONT ADORÉ

Lorsque Thomas, un disciple de Jésus, a vu le Christ ressuscité, il s’est exclamé : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20.28). Des années plus tard, Jean, un ami intime et disciple de Jésus, a écrit : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. […] Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1.1-3,14). Un autre ami, Pierre, s’est adressé dans une de ses lettres à ses lecteurs de l’Église primitive comme à « ceux qui ont reçu en partage une foi du même prix que la nôtre, par la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 1.1).

8- LES ENNEMIS DE JÉSUS L’ONT ACCUSÉ DE BLASPHÈME

Il se peut que les amis de Jésus aient voulu croire qu’il était plus qu’un homme, mais ses ennemis ont refusé de le croire. Les chefs religieux d’Israël étaient outrés d’entendre le même homme qui les avait accusés d’être aveugles (conduisant d’autres aveugles) et hypocrites dire qu’il pardonnait les péchés, s’adresser à Dieu comme son Père et aller même jusqu’à déclarer être un avec Dieu. À plus d’une occasion, les chefs d’Israël ont ramassé des pierres pour lapider Jésus à mort, en disant : « Ce n’est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu »
(Jean 10.33).

9- LES MIRACLES DE JÉSUS ONT APPUYÉ SES DÉCLARATIONS

Les miracles de Jésus qui sont rapportés dans le Nouveau Testament étaient plus que des prodiges. C’étaient des signes. Il les a accomplis afin d’encourager les hommes et les femmes à croire en lui pour obtenir la vie éternelle. Il a guéri un paralytique afin de démontrer son droit de pardonner des péchés. Il a nourri des milliers de gens au moyen du repas d’un petit garçon, plantant ainsi le décor de la scène durant laquelle il s’est déclaré être « le pain de vie ». Il a marché sur l’eau, il a apaisé des mers démontées, il a guéri des malades, il a redonné la mobilité à des membres paralysés, il a donné la vue à des aveugles et l’ouïe à des sourds, et il a même ramené à la vie un homme embaumé du nom de Lazare. Si Jésus a accompli des miracles, c’est en partie pour étayer ses dires relatifs à sa divinité. L’apôtre Jean a écrit : « Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles, qui ne sont pas décrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites an que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom »
(Jean 20.30,31).

10- SON DÉPART FUT PLUS REMARQUABLE QUE SON ARRIVÉE

Au cours de l’Histoire, beaucoup de gens ont prétendu être des dieux. Pourtant, un seul homme s’est montré disposé à mourir pour expier les péchés d’autrui. Un seul est ressuscité des morts an de prouver qu’il est le Fils de Dieu. Selon le Nouveau Testament, après que Jésus a donné sa vie de son plein gré sur la croix d’un bourreau, il est apparu à ses disciples les plus intimes et à plus de 500 autres disciples sur une période de 40 jours (1 Corinthiens 15.5-8). Les témoins oculaires étaient convaincus de sa résurrection à tel point qu’ils étaient prêts à sourir et à mourir pour confirmer la véracité de ses déclarations. Ses disciples ont dit qu’ils avaient vu ses mains et ses pieds meurtris, qu’ils avaient marché et parlé avec lui, et qu’ils avaient même mangé en sa compagnie. Ensuite, tandis qu’ils se trouvaient avec lui sur la montagne des Oliviers, il leur a communiqué ses dernières paroles et s’est élevé dans les nuées. Par un départ plus spectaculaire que son arrivée, Jésus nous a laissés avec une meilleure compréhension de l’annonce de l’ange, qui avait dit : « [C’est] qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2.11).

VOUS N’ÊTES PAS LE SEUL si vous ne savez trop quoi penser des preuves entourant la vie de Jésus. Il se peut que vous vous sentiez poussé à croire que Jésus est le Fils de Dieu, mais que vous doutiez de votre relation avec lui. Si c’est le cas, soyez sûr d’une chose : Si vous l’acceptez, il vous acceptera. Si vous acceptez son offre de pardon, de vie éternelle et d’adoption dans la famille de Dieu, il deviendra votre Sauveur, votre Enseignant et votre Seigneur.
Si vous n’avez jamais reçu Jésus de cette manière, nous vous encourageons à lire attentivement les versets suivants du Nouveau Testament : Romains 3.23 (qui dit que tous ont péché), Romains 6.23 (qui dit que le salaire du péché, c’est la mort spirituelle et la séparation d’avec Dieu) et Romains 10.13 (qui nous assure que tous ceux qui invoquent le nom du Seigneur Jésus seront sauvés). Pour accepter le don de Dieu, vous pouvez faire une prière comparable à celle-ci : « Dieu, je me sais pécheur. Je sais que je ne peux pas me sauver moi-même. Je crois que Jésus est mort sur la croix pour expier mes péchés. Je crois qu’il est ressuscité des morts an de vivre sa vie en tous ceux qui croient en lui. Je le reçois maintenant comme mon Sauveur. J’accepte ton offre de pardon et de vie éternelle. Merci, Père. Je prie au nom de Jésus. Amen. »
Si vous avez pris la décision d’accepter le don de Dieu, veuillez nous le faire savoir par courrier ou par courriel (francais@rbc.org) et vous recevrez, sans frais ni obligation, du matériel de croissance spirituelle et d’étude biblique conçu dans le but de vous aider à grandir dans votre nouvelle vie d’enfant de Dieu. Nous vous recommandons également de demander à Dieu de vous guider vers une Église qui enseigne la Bible avec fidélité dans un esprit d’amour et de ressemblance à Christ. Vous venez de recevoir le plus grand don de tous. Ce don, Dieu en a lui-même payé le prix, pour vous.