1- DIEU AIME BEAUCOUP DONNER

Bien longtemps avant que nous ayons pris notre premièrerespiration, notre Créateur a démontré qu’il savait parfaitementdonner à l’homme et à la femme tout ce dont ils pourraient avoirbesoin. Aujourd’hui, il veut encore nous donner ce que notre coeur désire (Psaume 37.4). En tant que Père céleste, il est derrière « toute grâce excellente et tout don parfait » (Jacques 1.17). Quand nous disons que « les meilleures choses de la vie sont gratuites », nous reconnaissons qu’en nous donnant la vie, l’amitié et le rire, Dieu nous montre que personne ne saurait nous faire un meilleur don que lui. Sa meilleure offre est toutefois si inestimable et convient si parfaitement à nos besoins et à notre bonheur que beaucoup de gens croient qu’elle est trop belle pour être vraie.

2- SON DON EST DÉCRIT DANS LA BIBLE

Le plus cité de tous les livres décrit un don merveilleusement mystérieux qui excède de beaucoup tout ce que nous avons pu recevoir jusqu’ici. Il inclut la paix de l’esprit, l’acceptation, le pardon, l’adoption dans la famille céleste et la vie éternelle. Dieu nous offre-t-il toutefois de nous donner ce que notre coeur désire en guise de récompense pour une bonne vie ? Ce n’est pas ce que dit la Bible. Celle-ci désigne ce don spirituel comme le salut et l’appelle « le don de Dieu » (Romains 6.23 ; Éphésiens 2.8,9).

3- ON NE PEUT LE MÉRITER

Dans la plupart des domaines de la vie, nous travaillons dur pour gagner le respect et le droit à la confiance et aux promotions. Toutefois, il en va différemment du don divin et parfait du salut. Il ne s’acquiert ni par le mérite mais par la miséricorde, ni par les tentatives mais par la confiance, ni par le travail mais par le repos. Pour reprendre les paroles de l’apôtre Paul :
« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2.8,9). Dans une autre de ses lettres néotestamentaires, Paul a ajouté que Dieu « nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde » (Tite 3.5).

4- DIEU A LUI-MÊME PAYÉ POUR CE DON

Bien longtemps avant que des mages aient apporté des cadeaux à la crèche de Bethléhem, notre Créateur nous a fait don du choix. Sachant que, pour prendre tout son sens, l’amour doit être volontaire, Dieu nous a donné la liberté de l’accepter ou de le rejeter. Dès le commencement, nos premiers parents ont cependant choisi de s’éloigner de lui. Au lieu de les abandonner à leur rébellion, il a révélé un plan de secours par lequel une innocente victime allait mourir à la place des coupables. Un système élaboré de rituels symboliques accomplis dans le Temple a laissé entrevoir ce que Dieu allait lui-même faire pour nous au coeur de l’histoire de l’humanité. Au moment de son choix, un moment d’une importance infinie et éternelle, il a fait ce que seul l’amour peut expliquer : il a sacrifié son Fils afin d’expier nos péchés (Jean 1.29 ; Hébreux 10.5-10).

5- IL VIENT AVEC UNE PREUVE DE RACHAT

Le reçu que nous détenons pour le paiement par Christ de ce don est le récit de l’Histoire. Des prophètes juifs ont prédit qu’un Messie délivrerait son peuple de ses péchés (Ésaïe 53 ; Daniel 9.26). À son arrivée, les auteurs des Évangiles nous disent qu’il a guéri des malades, ressuscité des morts et donné de l’espoir aux opprimés. Ensuite, il a fait ce que personne ne s’attendait à ce qu’il fasse. Au lieu d’accéder au pouvoir sur les épaules des foules d’adorateurs, il a essuyé des critiques sans dire un mot et il est mort de son plein gré aux mains de ses bourreaux romains. Trois jours plus tard, il est sorti en marchant d’un tombeau gardé
(Luc 24.1-7). Des témoins oculaires du Christ ressuscité sont morts aux mains de ses ennemis plutôt que de nier l’avoir vu en vie.

6- IL ÉTAIT SOIGNEUSEMENT ENVELOPPÉ

Dieu a enveloppé son don parfait dans des milliers d’années de prédictions réalisées, de miracles observés à grande échelle et de secours époustouflants. Ensuite, après des siècles d’anticipation, le Seigneur des cieux a rendu visite à une jeune Juive du nom de Marie et, par le plus grand de tous les miracles, s’est enveloppé de son utérus. Au cours des années qui ont suivi, il a entouré ce don de l’ironie de l’obscurité, de l’affection de disciples improbables, de l’envie des chefs religieux et de la déception écrasante de la mort. Lorsque tout semblait désespéré, Dieu a enveloppé son don des récits enthousiasmants de témoins qui ont annoncé une résurrection inattendue d’entre les morts. En guise de touche finale, le Créateur a donné à son don du salut une diversité colorée : des gens provenant de toutes les nations de la terre dont le coeur et la vie ont été transformés par son amour (Apocalypse 5.9).

7- DIEU L’OFFRE PAR LA GRÂCE

À ceux qui ont accepté l’offre de la miséricorde de Dieu, l’apôtre Paul a écrit : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2.8,9). Il fut un temps où Paul tentait de mériter la faveur de Dieu par ses propres moyens (Philippiens 3.3-9). Maintenant, il souhaitait que ses lecteurs sachent ce qu’il avait lui-même découvert : c’est uniquement par la grâce de Dieu que les anges du ciel ont accueilli des rebelles déchus et brisés dans la famille éternelle et dans la présence de Dieu. Dans une autre lettre, Paul a décrit la différence entre Adam, qui a étendu le péché et la mort à tous ses descendants, et Christ, qui a apporté la grâce et la vie à tous ceux qui croient en lui. Ainsi donc, il a écrit : « Mais il n’en est pas du don gratuit comme de l’offense ; car, si par l’offense d’un seul [le péché d’Adam] il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d’un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup » (Romains 5.15).

8- IL NE PEUT ÊTRE REÇU QUE PAR LE MOYEN DE LA FOI

Paul a soigneusement choisi ses mots en écrivant aux Éphésiens : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. » Dans cette expression qualificative, il nous rappelle que Dieu ne vient que là où il est invité. Celui qui souhaite que nous prenions part au bonheur de sa famille éternelle frappe doucement à la porte de notre coeur, où il attend que nous l’accueillions dans notre vie (Jean 1.12). Ainsi dit l’Évangile :
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, an que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle »
(Jean 3.16).

9- IL EST À LA DISPOSITION DE QUICONQUE EST PRÊT À LE RECEVOIR

La plupart des meilleurs amis de Jésus étaient des pêcheurs, et non des érudits. Un d’eux était percepteur d’impôts. Certains avaient été possédés par le passé. Il y en avait une qui vendait son corps pour gagner sa vie. Ce qu’ils avaient en commun, c’était leur disposition à accepter le don de Dieu. Ensemble, ils étaient le genre d’hommes et de femmes que Jésus aimait conduire à son Père. Même au seuil de la mort, pendu à la croix entre deux criminels à l’agonie, Jésus a fait don de la vie éternelle. Un des deux criminels s’est moqué de lui, en lui lançant : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! » L’autre criminel a repris le premier : « Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. » Puis, il a dit à Jésus : « Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. » C’est uniquement parce que le salut est un don de grâce si Jésus lui a répondu : « Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23.39-43).

10- IL INSPIRE DE LA GRATITUDE

Ceux qui évitent de demander de l’aide se targuent souvent de ne rien devoir à personne. Par contre, ceux qui sont prêts à reconnaître leur besoin spirituel découvrent quelque chose de plus grande importance que la suffisance à soi-même. Ils se joignent aux gens reconnaissants qui savent devoir leur vie à quelqu’un d’autre. Ceux qu’un courageux sapeur-pompier ou passant a sauvés d’une voiture ou d’un édifice en flammes savent ce que c’est que de passer le reste de sa vie avec un sentiment profond de gratitude. De la même manière, ceux qui savent que la grâce de Dieu les a sauvés des flammes du jugement ont raison de passer le reste de leur vie à déborder de gratitude envers Dieu (Éphésiens 2.10). Rien ne saurait mieux mettre un sourire au visage ou de l’amour dans un coeur que la conscience aiguë du fait que tout ce que nous pourrions jamais demander nous a déjà été accordé par le don parfait de Dieu.

VOUS N’ÊTES PAS LE SEUL si vous doutez encore de la nécessité pour vous d’ouvrir votre coeur à l’offre du don divin du salut. Beaucoup de gens croient que cette offre est trop belle pour être vraie. Beaucoup plus encore redoutent de se retrouver, le cas échéant, dans l’obligation de s’acquitter d’une dette éternelle de gratitude et d’amour.

Toutefois, la décision de recevoir le don du salut vous revient. L’apôtre Jean a écrit au sujet de la Parole faite chair, Jésus : « Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jean 1.11,12).

Si vous êtes prêt à recevoir le plus grand don de tous, ouvrez votre coeur à Dieu. Voilà tout ce qu’il vous demande. Il se peut que vous souhaitiez vous exprimer par vos propres mots ou par une prière comme celle-ci : « Dieu du ciel, je sais que je ne suis pas la personne que tu as voulu que je sois. Je crois que Jésus est ton Fils et mon Sauveur. Je crois qu’il est mort pour expier mes péchés et qu’il est ressuscité des morts afin de prouver qu’il a dit la vérité. Et maintenant, du mieux que je le peux, je veux lui faire confiance pour qu’il m’accorde le pardon, la vie éternelle et la promesse du ciel que je tiens à recevoir. Je te remercie au nom de Jésus. Amen. »

Si vous avez pris la décision d’accepter l’offre divine du don parfait, nous souhaiterions vous aider à en apprendre davantage au sujet des implications et des avantages du don que Dieu vous a fait. Veuillez nous informer de votre décision par courrier ou par courriel (francais@rbc.org) et vous recevrez, sans frais ni obligation, du matériel de croissance spirituelle et d’étude biblique conçu dans le but de vous aider à saisir la sagesse et l’amour éternels de Dieu.