L’école de la souffrance
Dans son livre intitulé « Le Problème de la Souffrance », C. S. Lewis fait observer que Dieu se sert de nos plaisirs pour nous murmurer, de notre conscience pour nous convaincre et de nos souffrances pour nous crier son amour, car il s’agit de son mégaphone pour réveiller un monde sourd. La souffrance nous aide souvent à nous recentrer sur l’essentiel. Elle amène nos pensées à se détourner de notre situation actuelle pour nous inciter à écouter Dieu nous parler de l’oeuvre qu’il accomplit dans notre vie. La vie de tous les jours se change ainsi en salle de classe spirituelle.
L’espoir vit
Lorsqu’une tragédie indescriptible brise la vie d’une personne, celle‑ci cherche à y donner un sens. Un jour, une mère ayant perdu son adolescent m’a dit : « Je n’y comprends rien. J’ignore si je peux encore avoir la foi. J’essaie, mais Dieu n’a plus de sens à mes yeux. Qu’est‑ce que tout ça veut dire ? » Il n’y a pas de réponses faciles à ces grandes préoccupations. Par contre, pour ceux qui ont mis leur foi en Christ, il y a de l’espoir – que nous nagions dans les bénédictions ou que nous nous noyions dans le chagrin.
En attente
En 2006, Trevor Thompson a interrogé 1 003 adultes pour déterminer ce qui suit : lorsqu’ils se trouvent dans la file d’attente d’un bureau ou d’un magasin, les gens perdent leur sang‑froid en moyenne après 17 minutes. Lorsqu’ils sont mis en attente durant un appel téléphonique, la plupart des gens perdent patience après 9 minutes. Les femmes perdent patience après 18 minutes dans une file d’attente. Et les hommes après 15 minutes. Les gens ayant fait des études universitaires et ceux ayant un revenu plus élevé perdent patience plus rapidement que ceux ayant un revenu et une éducation moins élevés.
Dieu est impuissant ?
Le fils de Rabbi Harold Kushner est mort du syndrome de vieillissement prématuré, une maladie dégénérative. Plus tard, Rabbi a écrit le best‑seller When Bad Things Happen to Good People (Quand le malheur s’abat sur les justes). En tentant de maintenir sa croyance en Dieu, il a dit que soit Dieu n’est pas totalement bon, puisqu’il permet les maladies, soit il n’est pas assez puissant pour l’empêcher d’apparaître. Il a choisi la deuxième option. Selon Kushner, Dieu a créé le monde, mais il ne le contrôle pas pleinement. En d’autres mots, Dieu nous souhaite du bien et sympathise avec nous dans notre douleur, mais il est impuissant devant elle.
Persévérance
Récemment, j’ai fait un voyage de 17 heures de route en compagnie de ma famille et d’un étudiant étranger. Nous avions décidé de passer par un pays limitrophe pour gagner du temps. Malheureusement, nous avons dû rebrousser chemin à la frontière étant donné que notre étudiant étranger ne possédait pas les papiers appropriés. Cette sécurité accrue était porteuse de mauvaise nouvelle pour nous. Nous étions déçus mais, sans nous décourager, nous avons emprunté le chemin long qui menait à notre destination.
Le fruit de la souffrance
Comment allez‑vous maintenant ? m’a demandé mon ami alors que nous marchions. La dernière fois qu’Adrian et moi avons discuté, je lui ai confié que ma femme et moi étions incapables d’avoir des enfants et l’intensité de la douleur que cela nous causait.
Dans l’ombre
Je connais un couple dont la femme vient de subir sa troisième fausse couche. Lors de deux de ces pertes douloureuses, ils ont pu tenir dans leurs bras, un petit corps sans vie parfaitement formé. Bien qu’il y ait beaucoup de lumière dans ce monde (la beauté, la bonté et la joie), il y a aussi de l’ombre, de la tristesse, du mal et de la souffrance.
Le réconfort de Dieu
Je souhaite parfois que la vie se déroule comme dans un épisode du Dr House. C’est une série télévisée dramatique dont le personnage principal est à la fois égocentrique et un génie de la médecine (Dr Gregory House) qui traite des maladies susceptibles d’être fatales.
L’ESPOIR DANS LA SOUFFRANCE
Lorsque j’ai ouvert ma bible pour en lire les chapitres 1 à 4 du livre de Jérémie, le soustitre m’a touchée presque jusqu’aux larmes : L’espoir dans la souffrance . Ce sujet tombait à point nommé, car je pleurais alors la mort de ma mère.
Le mal
La question du mal est la première raison que les gens invoquent pour ne pas croire en Dieu. Ils allèguent qu’un Dieu bon ne permettrait pas au mal d’exister, et qu’un Dieu omnipotent serait capable de l’éradiquer. Pour eux l’existence du mal signifie donc que Dieu n’est ni infiniment bon ni tout-puissant, si bien qu’ils en concluent qu’il n’y a pas de Dieu.