Voyez ce qu’a fait Jésus
Le garçon n’avait que huit ans lorsqu’il a annoncé à Wally, l’ami de ses parents : « J’aime Jésus et je veux servir Dieu outre‑mer un jour. » Au cours de la dizaine d’années qui ont suivi, Wally a prié pour lui en le regardant grandir. Lorsque, devenu jeune homme, ce garçon a soumis sa candidature à une organisation missionnaire pour aller oeuvrer au Mali, Wally lui a dit : « C’est pas trop tôt ! Quand je t’ai entendu dire ce que tu voulais faire, j’ai fait un placement, que j’ai gardé pour toi, en attendant de recevoir cette nouvelle exaltante. » Wally a les gens et l’annonce de l’Évangile à coeur.
Génération suivante
En 1993, Bill et Susie Mosca ont fondé un concours de dissertation. Le gagnant recevait comme prix leur gîte du passant. Avec sa composition, Janice Sage a décroché la première place et a acquis le Center Lovell Inn and Restaurant. Après avoir passé 22 ans à accueillir les invités, à entretenir les bâtiments et à gérer les finances, Janice a voulu prendre sa retraite. Puisque, comme elle l’a affirmé, « il existe beaucoup de personnes talentueuses qui ne peuvent se permettre d’acquérir tout bonnement un hôtel », elle a décidé, à son tour, de donner son gîte à une personne qui le mériterait grâce à un concours de dissertation.
Diriger avec amour
Dans son livre Le Leader spirituel, J. Oswald Sanders étudie les qualités du tact et de la diplomatie, ainsi que leur importance. À leur sujet, il dit : « Si l’on combine ces deux mots, une idée émerge : l’habileté à réconcilier des points de vue opposés sans offenser ou sans faire de compromis avec les principes » (France, Éditions Farel, 1994, p. 81).
Mourir pour autrui
J’aime les oiseaux, ce qui explique que j’ai apporté six oiseaux en cage chez Alice, notre fille, qui s’est mise à en prendre soin chaque jour. Puis un des oiseaux est tombé malade et est mort. Nous nous sommes alors demandé si les oiseaux se porteraient mieux s’ils n’étaient pas en cage. Nous avons donc libéré les cinq qui avaient survécu et les avons regardés s’éloigner à tire-d’aile tout joyeux.
Quelle opinion importe ?
J’ai présenté au groupe de jeunes de mon Église une leçon portant sur l’Écriture que j’avais soigneusement préparée. Lorsque j’ai eu terminé, un jeune homme du groupe m’a dit : « Je crois que vous auriez pu faire mieux. » Cela m’a blessée. Puis je me suis rappelé une phrase qu’un ouvrier de longue date de l’Église avait dite : « Nous prétendons être des serviteurs de Dieu, mais lorsqu’on nous traite en tant que tels, cela nous contrarie. »
Servir Christ
Une amie m’a dit un jour : « Je suis secrétaire. Quand je le dis aux gens, il arrive parfois qu’ils me regardent avec une certaine pitié. Mais quand je leur dis de qui je suis la secrétaire, ils ouvrent tout grand les yeux avec admiration ! » Autrement dit, la société définit souvent certains emplois comme étant moins importants que d’autres, à moins que ceux‑ci concernent des gens riches ou célèbres.
Se reposer et attendre
Le soleil était à son zénith. Fatigué d’avoir tant marché, Jésus se reposait au puits de Jacob. Ses disciples s’étaient rendus dans la ville de Sychar pour y acheter du pain. Une femme sortie puiser de l’eau est tombée sur son Messie. Le récit de cette rencontre nous indique qu’elle s’est empressée de retourner dans la ville pour inviter d’autres personnes à venir entendre « un homme qui [lui avait] dit tout ce [qu’elle avait] fait » (JN 4.29).
Prières ardentes
Quand j’étais enfant, on me disait de prier en joignant les mains et en fermant les yeux. J’ai alors pris l’habitude de plisser les yeux et de serrer très fort les mains afin de prier plus ardemment lorsque je demandais à Dieu d’exaucer les désirs de mon coeur. Plus je travaillais fort à prier ainsi, plus les chances que Dieu me réponde étaient bonnes – du moins, c’est ce que je croyais !
Le forgeron et le roi
En 1878, l’Écossais Alexander Mackay est arrivé comme missionnaire dans le pays connu aujourd’hui sous le nom d’Ouganda. Il a d’abord mis sur pied une forge parmi la tribu du roi Mutesa. Les villageois se sont réunis autour de cet étranger qui travaillait de ses mains, perplexes, car tout le monde « savait » que le travail était réservé aux femmes. À l’époque, les hommes ougandais ne travaillaient jamais de leurs mains. Ils faisaient des raids dans d’autres villages pour y capturer des esclaves, qu’ils vendaient à des étrangers. Et voilà que cet étranger venait forger des outils agricoles.
Un leader-serviteur
Dans les sociétés africaines traditionnelles, la succession du chef fait l’objet d’une décision sérieuse. Après le décès d’un roi, on choisit son successeur avec grand soin. En plus d’appartenir à la famille royale, celui-ci doit être fort, courageux et sensible. On interroge chaque candidat pour voir s’il se mettrait au service du peuple ou le gouvernerait d’une main de fer, car le successeur au trône doit être apte à diriger, mais aussi à servir.