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DE GRANDES ATTENTES

J’ai demandé un jour à un conseiller quels étaient les plus grands problèmes qui amenaient les gens à le consulter. Sans hésiter, il m’a répondu : « Les attentes déçues sont à la racine d’un grand nombre de problèmes ; si l’on ne les règle pas, elles se changent en colère et en amertume. »

SITUATION EXCELLENTE

Durant la première bataille de la Marne lors de la Première Guerre mondiale, le lieutenant-général français Ferdinand Foch a envoyé ce communiqué : « Mon centre cède, ma droite recule. Situation excellente, j’attaque. » Son désir de voir l’espoir jaillir au sein d’une situation pénible a fini par mener ses troupes à la victoire.

SAISI PAR CHRIST

Lorsque nous traversons une rue passante avec de petits enfants, nous leur tendons la main en leur disant : « Ne lâche pas ma main », et nos bouts de chou nous saisissent la main aussi fermement que possible. Nous ne pourrions toutefois jamais dépendre de leur poigne. C’est la nôtre qui les tient et les garde en sécurité. Voilà d’ailleurs pourquoi Paul insiste comme suit : « [Moi] aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Ph 3.12) ou, plus précisément : « Christ me tient la main bien fermement ! »

AMOUR ET SOUTIEN

J’ai reçu le mot suivant d’une amie au service de Dieu dans un orphelinat d’un pays en voie de développement : « Hier, assise à mon bureau, j’ai remarqué une file de fourmis au sol. En la suivant, j’ai été choquée de découvrir que des milliers de fourmis avaient entièrement couvert les murs de notre immeuble, à l’intérieur comme à l’extérieur. Heureusement, un des ouvriers… s’est mis au travail. Moins d’une heure plus tard, toutes les fourmis avaient disparu. »

FAITES AJUSTER VOS VOULOIRS

Quand ma femme était toute jeune à Austin, au Texas, sa famille avait pour voisin, pasteur et ami Carlyle Marney. Une de ses remarques spontanées au sujet du contentement est devenue l’une des expressions charmantes de sa famille : « Le docteur Marney dit qu’il suffit de faire ajuster nos vouloirs. »

CE NOM

Notre petite-fille Maggie et sa famille étaient de retour à la maison au Missouri après nous avoir rendu visite à Grand Rapids, Michigan. Sa mère nous a dit que, pendant les quelques jours qui ont suivi leur retour, Maggie s’est promenée dans la maison en s’exclamant joyeusement : « Michigan ! Michigan ! »

UN INTÉRÊT SINCÈRE

Le premier soir d’une retraite familiale, le directeur de la retraite a informé les familles du programme de la semaine. Après avoir terminé, il a demandé si quelqu’un avait quelque chose à ajouter. Une jeune fille s’est alors levée pour exprimer un appel à l’aide passionné. Elle nous a parlé de son petit frère – un garçon aux besoins particuliers –, en précisant qu’il pouvait être difficile de s’occuper de lui. Elle a mentionné à quel point cela avait fatigué sa famille, puis elle a demandé à tout le monde de contribuer à garder un œil sur lui au cours de la semaine. Son appel à l’aide était né d’un intérêt sincère pour son frère et ses parents. Au cours de la semaine, c’était merveilleux de voir les gens venir en aide à la famille ici et là.

LE DERNIER CHAPITRE

J’ai une amie qui lit le dernier chapitre d’un nouveau roman à suspense avant de lire le reste. « Ça libère la lecture de l’appréhension », dit-elle. Cela s’applique aux chrétiens. Comme nous connaissons la fin de l’histoire, nous pouvons être des oasis de paix au cœur du chaos le plus total, calmes devant la catastrophe.

LES RENGAINES

Notre monde est riche en rengaines de toutes sortes. Après les avoir entendus dans tous les contextes possibles et imaginables, ces paroles et ces airs accrocheurs nous trottent dans la tête.

MÉDECIN DE CAMPAGNE

Le roman de Sinclair Lewis intitulé Main Street raconte l’histoire de Carol, une citadine bourgeoise qui épouse un médecin de campagne. Elle se sent supérieure à tout le monde dans son nouveau milieu campagnard, mais la réaction de son mari lors d’une crise médicale vient ébranler son snobisme. Un fermier immigrant se blesse horriblement au bras, qu’il faut lui amputer. Carol observe son mari avec admiration tandis qu’il adresse des paroles de réconfort au blessé et à sa femme affolée. La chaleur et l’attitude de serviteur du médecin amènent Carol à faire le constat de son orgueil.