REPOS PAISIBLE
Il y a quelques années, mon fils Brian et moi avons convenu de transporter de l’équipement jusque dans un ranch isolé de l’arrièrepays de l’Idaho pour un ami. Il n’existe aucune route menant à cette région, du moins aucune que ma camionnette pouvait parcourir. Ralph, le jeune gérant du ranch en question, s’est donc organisé pour nous rencontrer au bout de la route avec un petit chariot attelé à une paire de mules.
BIEN AU CHAUD
Lorsque j’étais enfant, ma famille vivait dans une maison que mon père avait bâtie dans une forêt de cèdres située à l’ouest de Duncanville, au Texas. Notre maison comportait une petite aire de cuisine, deux chambres à coucher et une grande salle munie d’un imposant foyer de pierres dans lequel nous brûlions des bûches longues de plus d’un demimètre. Ce foyer constituait le cœur chaleureux de notre maison.
AMANI
Amani, qui signifie « paix » en swahili, est le nom d’un chiot, un retriever du Labrador, qui s’est fait des amis particuliers. Amani vit en compagnie de deux jeunes guépards au jardin zoologique de Dallas. Les zoologistes ont mis ces animaux ensemble afin que le comportement détendu d’Amani déteigne sur les guépards. Étant donné que les chiens sont généralement à l’aise en public, les spécialistes prédisent qu’Amani exercera une « influence apaisante » sur la vie des guépards à mesure qu’ils grandiront tous ensemble.
SANS LES MAINS !
Je me rappelle avoir joué à un jeu consistant à tenter d’attraper avec mes dents des pommes flottant sur l’eau, en ayant les mains liées dans le dos. L’expérience s’est avérée frustrante. Ce jeu me rappelle l’importance capitale de nos mains. En effet, on mange avec elles, on salue les gens avec elles et l’on s’en sert pour faire presque tout ce dont l’existence dépend.
Un monde en paix
Mes amis et moi avons un jour interviewé des croyants de chacune des quatre principales religions pratiquées à Singapour afin de découvrir leur enseignement de l’utopie. Ce sujet nous intriguait, puisque nous savons que nous vivons tous dans un monde imparfait.
LE STYLO SILENCIEUX
Harry Truman, ancien président des États-Unis, s’était donné une règle de conduite : toute lettre qu’il écrivait sous le coup de la colère devait rester sur son bureau pendant vingt-quatre heures avant d’être postée. Si, au terme de cette « période de recul », ses sentiments n’avaient pas changé, il expédiait la lettre. À la fin de sa vie, Truman avait un grand tiroir de son bureau rempli de lettres jamais postées.
LA ONZIÈME HEURE
La Première Guerre mondiale compte au nombre des conflits armés les plus meurtriers de toute l’Histoire. Des millions de gens y ont perdu la vie. Le 11 novembre 1918, on a observé un cessez-le-feu à la onzième heure de ce onzième jour du onzième mois. En cet instant historique, des millions de gens partout dans le monde ont observé un moment de silence pour réfléchir au coût exorbitant de la guerre, en matière de vies perdues et de souffrances. On espérait que « la Grande Guerre », comme on l’appelait, soit véritablement « celle qui mettrait fin à toutes les guerres ».
CONSERVER L'UNITÉ
Un homme abandonné seul sur une île a fini par être découvert. Ses sauveteurs l’ont questionné au sujet des trois huttes qu’ils y ont vues. En désignant ces huttes du doigt, il a déclaré : « Celle-ci est ma maison et celle-là est mon église. » Puis en désignant la troisième du doigt, il a dit : « Cette autre était mon ancienne église. » Même s’il se peut que le caractère humoristique de cette histoire nous fasse rire, il souligne l’intérêt que les croyants devraient porter à leur unité.
Cesser les disputes
Lors d’un événement promotionnel, deux anciens joueurs de la Ligue canadienne de football, âgés de 73 ans, se sont engagés sur scène dans une bagarre à coups de poing. Ils étaient en froid depuis un match de championnat de football controversé qui remontait à novembre 1963. Après que l’un des hommes ait envoyé l’autre en bas de la scène, la foule s’est mise à lui crier « Arrête ! » Elle lui disait de « laisser tomber l’affrontement ».
GRANDE CRAINTE
Après que la chorale d’enfants a passé des semaines à s’y préparer, notre musical de Noël annuel 1983 était finalement arrivé. Les enfants costumés se sont mis à remplir l’auditorium lorsque, soudain, nous avons entendu des bruits à la porte arrière. Ma femme et moi nous sommes retournés pour voir ce qui se passait. C’était notre propre petit Matt qui tenait fermement la poignée de la porte en pleurant à gros sanglots, l’air terrorisé. Il refusait d’entrer dans l’auditorium. Au terme de longues négociations, le directeur a fini par lui dire qu’il n’était pas obligé d’entrer en scène. Matt s’est donc assis avec nous, et ses craintes n’ont pas tardé à disparaître.