PAR NOS ACTIONS
Un soir qu’un ecclésiastique se rendait à l’église à pied, un voleur a exigé de lui la bourse ou la vie en le tenant en joue. Lorsqu’il a plongé la main dans sa poche pour en retirer son portefeuille, le voleur a remarqué son col d’ecclésiastique et lui a dit : « Je vois que vous êtes prêtre. Laissez tomber, vous pouvez partir. » Surpris du geste de piété inattendu du voleur, l’ecclésiastique lui a offert une tablette de chocolat. Le voleur lui a répondu : « Non, merci. Je ne mange pas de friandises durant l’avent. »
JUSTE ASSEZ
J’aime beaucoup écrire pour le Notre Pain Quotidien . Je dois cependant avouer qu’il m’arrive parfois de me plaindre auprès de mes amis de la difficulté que j’ai à communiquer tout ce que j’aimerais dire dans une courte méditation. Si seulement je pouvais employer plus de 220 mots !
TRAHISONS ÉMOTIONNELLES
Il y a quelques années, un ami et moi lisions ensemble Matthieu 26 au sujet de Jésus dans le jardin de Gethsémané. Au cours de notre lecture, il m’a dit : « Je sais une chose, si j’avais été en compagnie de Jésus à Gethsémané, j’aurais veillé avec lui. Je ne serais jamais tombé endormi ! » Indigné, il a poursuivi ainsi : « Comment a-t-on pu s’endormir après avoir entendu Jésus dire combien il était troublé ? Il les avait presque suppliés ! » (v. 38.)
CHAQUE JOUR
En 1924, un passionné de basket nommé Johnny a terminé sa première année de lycée en région rurale. Son père, riche en amour, mais pauvre en finances, lui a remis en cadeau de fin d’année une carte sur laquelle il avait écrit son propre credo en sept points, qu’il encourageait son fils à suivre chaque jour. Voici trois de ces points : Nourris-toi abondamment de bons livres, surtout la Bible. Fais de chacune de tes journées une œuvre d’art. Prie Dieu qu’il te guide et remercie-le pour ses bénédictions tous les jours.
DEVANT LA PEUR
Je n’ai jamais oublié la peur que j’éprouvais durant l’enfance à l’idée que les vêtements jetés sur ma chaise se changent en personnage sombre ressemblant à un dragon après l’extinction des lumières de ma chambre. La première expérience que j’ai faite de l’insomnie due à la peur me rappelle que, lorsque les ennuis surviennent au seuil de la vie, la peur n’est pas notre amie. Elle nous empêche d’aller de l’avant et de faire ce qui est bien – à moins que nous ayons les yeux fixés sur Jésus.
FAIRE LA DIFFÉRENCE
L’histoire d’Elizabeth était émouvante, pour ne dire que cela. Après avoir vécu une expérience terriblement humiliante au Massachusetts, elle est partie pour le New Jersey afin de se sortir d’embarras. Pleurant malgré elle, elle a à peine remarqué que le car s’était arrêté en cours de route. Un passager assis derrière elle, un parfait inconnu, a commencé à marcher vers la porte du car lorsqu’il s’est soudain immobilisé, s’est retourné et est retourné auprès d’Elizabeth. À la vue de ses larmes, il lui a remis sa bible, en lui disant qu’il pensait qu’elle en aurait peut-être besoin. Il avait raison. Cependant, non seulement avait-elle besoin de la Bible, mais encore du Christ dont celle-ci parle. Elizabeth l’a reçu en résultat de ce simple geste de compassion de la part d’un inconnu qui lui a offert un présent.
QU’A FAIT DIEU POUR MOI RÉCEMMENT ?
J’ai rencontré un homme tout à fait convaincu que Dieu ne lui pardonnerait jamais ce qu’il avait fait. Un homme plus vieux l’a pris sous son aile et, un an plus tard, j’étais ravi de découvrir que le jeune homme avait non seulement accepté Jésus comme son Sauveur, mais qu’il dévorait également la Bible. Trois ans plus tard, lorsque je me suis entretenu avec lui, j’ai toutefois remarqué que son enthousiasme avait fait place aux murmures : « Je ne comprends pas que Dieu laisse de mauvaises personnes prospérer alors que tant de ses enfants ( y compris lui-même , aurait-il pu ajouter) ont du mal à joindre les deux bouts. » Ses murmures minaient la joie de sa foi.
LEÇONS TIRÉES D’UNE CLÔTURE
Lorsqu’un vent furieux de mars a abattu une section de la clôture entourant notre maison, j’ai eu pour première réaction d’en imputer la faute à celui qui l’avait construite pour moi à peine quelques mois plus tôt. En y repensant, j’ai toutefois compris que la faute me revenait. Vers la fin des travaux, j’ai dit à l’ouvrier qu’il était inutile de remplacer quatre poteaux de l’ancienne clôture par de nouveaux ancrés dans le béton. « Contentez-vous d’attacher la nouvelle clôture aux anciens poteaux. Ça ira », lui ai-je dit. Et ce fut le cas, jusqu’à ce qu’un grand vent se mette à souffler.
POINT INITIAL
Si vous passez au sud de notre maison à Boise, dans l’Idaho, vous verrez une butte volcanique s’élever au-dessus des armoises argentées du côté est de la route. C’est à partir de ce point-là que l’État de l’Idaho a été arpenté.
JOUR INCONNU
Pour beaucoup de Londoniens, l’année 1666 semblait être celle où Jésus reviendrait. Des adeptes de la prophétie avaient ajouté le nombre 666, celui de l’Antéchrist, aux 1000 ans écoulés depuis la naissance de Christ.