BAISSER LES YEUX
Après que j’ai subi une chirurgie ophtalmologique mineure, l’infirmière m’a dit : « Ne baissez pas les yeux au cours des deux prochaines semaines. Ne faites ni cuisine ni ménage. » La dernière partie de ces directives étaient un peu plus facile à accepter que la première ! Les incisions devaient guérir, et elle ne voulait pas que je leur impose de pressions inutiles en baissant les yeux.
PRENEZ LE TEMPS DE RÉFLÉCHIR
Les parents aiment se rappeler les moments marquants de la vie de leurs enfants. Ils inscrivent dans un livre pour bébé le moment où leur enfant s’est tourné sur le ventre ou le dos et a rampé pour la première fois et celui où il a fait ses premiers pas. Il leur arrive souvent de prendre des photos et de garder des vêtements pour bébé afin de se remémorer ces précieuses expériences.
PLUS, PLUS, PLUS
Certaines personnes aiment faire les boutiques. Elles désirent sans cesse acheter. La soif de trouver la bonne affaire de l’heure est répandue dans le monde entier. Il y a des centres commerciaux immenses en Chine, en Arabie Saoudite, au Canada, aux Philippines, aux États-Unis et sur toute la terre. Une hausse des achats en magasin et en ligne démontre que la consommation est un phénomène planétaire.
LA VIE QUE L’ON VOUDRAIT VOIR
Le Festival annuel du livre du Texas, qui se tient à Austin, attire des milliers de gens qui aiment y chercher des livres, assister à des discussions dirigées par des auteurs de renom et obtenir des conseils auprès d’écrivains professionnels. Lors de l’un de ces festivals, un auteur de fiction pour jeunes adultes a dit aux gens qui désiraient écrire : « Écrivez le livre que vous désirez trouver dans les rayons. » Voilà une recommandation puissante en matière d’écriture et de vie. Et si nous décidions de vivre comme nous aimerions que tous les autres vivent ?
UNE RÉUSSITE LAMENTABLE
Tout ce que l’homme fait sans Dieu se transforme fatalement en échec lamentable, ou en réussite encore plus lamentable , a écrit George MacDonald (1824-1905), romancier, poète et pasteur écossais. Les conférenciers et les auteurs des temps modernes citent souvent cette affirmation intrigante, qui apparaît dans le livre de MacDonald intitulé Unspoken Sermons (Sermons inédits).
UNE AFFAIRE À RÉGLER
À 99 ans, Leo Plass a reçu son diplôme de l’Eastern Oregon University. Il avait interrompu ses études en pédagogie dans les années 1930, lorsqu’il avait dû quitter l’université pour gagner sa vie dans l’industrie forestière. Soixante-dix-neuf ans plus tard, il a fini par obtenir les trois unités de valeur nécessaires à l’obtention de son diplôme et a résolu cette importante affaire de sa vie laissée en suspens.
DEVENIR
J’ai grandi dans une petite ville. Il n’y avait là personne de célèbre. Pas de rues passantes. Pas grand-chose à faire. Reste que j’ai toujours été reconnaissante d’y avoir grandi dans la tranquillité et la simplicité.
LES SAISONS DE LA VIE
Lorsque j’étais pasteur, j’ai œuvré auprès de nombreuses mères. Je leur téléphonais à l’hôpital et je me réjouissais avec elles de l’entrée dans le monde de leur précieux poupon. J’ai conseillé des mères angoissées en tentant de les rassurer quant au fait que Dieu veillait sur leurs adolescents rebelles. Je me suis tenu au chevet des enfants blessés ou malades, à ressentir la douleur de leur mère. Et j’ai pleuré avec elles lorsque leur fille ou leur fils est mort.
UN SYSTÈME D’HONNEURS
Nombreux sont nos voisins qui vendent des fruits, des légumes et des vivaces en bordure de la route. Il nous arrive parfois de passer devant un kiosque laissé sans surveillance que l’on exploite selon un « système d’honneurs ». Après avoir fait nos choix, nous mettons la somme due dans un coffret-caisse ou une vieille boîte à café. Ensuite, nous rentrons à la maison y savourer les fruits et les légumes fraîchement cueillis.
NAGEANT DANS LES JONQUILLES
Lorsque les premières fleurs du printemps ont éclos dans notre jardin, mon fils de 5 ans est allé se frayer un chemin parmi les jonquilles. Y remarquant au sol quelques plantes ayant expiré des mois auparavant, il m’a dit : « Maman, quand je vois quelque chose de mort, ça me rappelle Pâques, parce que Jésus est mort sur la croix. » Je lui ai répondu : « Quand je vois quelque chose de vivant – comme les jonquilles –, ça me rappelle que Jésus est revenu à la vie ! »