Près du berceau
Les anges étaient à deux doigts de s’empoigner. Une multitude de petites filles vêtues de toges blanches et d’auréoles était rassemblée autour du berceau de la scène de la nativité de notre église. Malheureusement, quelques chérubins impatients ont décidé qu’ils voulaient mieux voir le bébé. Des poussées et des coups de coude s’ensuivirent. Finalement, une petite s’est tournée vers l’auditoire et a crié : « Maman ! » juste avant que le directeur sorte tout le monde de la scène.
UNE ŒUVRE EN PROGRESSION
On a considéré Pablo Casals comme le plus grand violoncelliste de la première moitié du XXe siècle. Comme il jouait encore au seuil de devenir centenaire, un jeune journaliste lui a demandé : « Monsieur Casals, vous avez 95 ans et vous êtes le plus grand violoncelliste que la terre ait porté. Pourquoi vous exercez-vous encore six heures par jour ? »
Une identité formelle
Je promenais ma fille dans sa poussette le long des allées d’un magasin de pièces d’automobiles lorsque, tout enthousiasmée, elle se met à pointer du doigt un client qui ressemblait drôlement aux images de Jésus dans sa bible illustrée. Elle appelle ensuite l’homme par le nom du Seigneur. Malgré l’innocence et la joie de ma fille, l’homme semble agacé parce qu’elle s’est trompée sur son identité.
UNE NAISSANCE PARTICULIÈRE
Dans les pages de la Bible, plusieurs poupons mâles se distinguent des autres. Caïn, le premier à naître après la création. Isaac, l’espoir d’Israël. Samuel, la réponse à la prière fervente d’une mère. Tous extrêmement importants. Tous attendus avec joie. Et tous décrits exactement de la même manière par les chroniqueurs scripturaires : dans chaque cas, on nous dit que la mère a conçu et a donné naissance à un fils (Ge 4.1 ; 21.2,3 ; 1 S 1.20).
LES PIERRES CRIERONT !
Chaque année, il semble que Noël se commercialise de plus en plus. Même parmi les nations où la majorité des gens se disent « chrétiens », il évoque plus les emplettes que l’adoration. Les pressions exercées sur nous pour nous faire acheter des cadeaux et organiser de grandes parties nous donnent de plus en plus de fil à retordre pour rester centrés sur le véritable sens des fêtes : la naissance de Jésus, le Fils unique de Dieu, le Sauveur du monde.
Voiture fantôme
En 1939, General Motors crée une « voiture fantôme », un véhicule transparent fait de plexiglas. Le revêtement extérieur de la Pontiac Deluxe Six laisse entrevoir le tableau de bord chromé fait sur mesure, la roue de secours du coffre arrière et même le mécanisme de verrouillage des portes. La voiture fait ses débuts à l’Exposition universelle de New York, puis voyage d’un concessionnaire à l’autre avant de trouver un logis semi-permanent à l’Institut Smithsonian. En 2011, elle est vendue aux enchères pour 308 000 $.
La gloire de Jésus
Les réceptions de mariage. Je ne m’oppose pas à y assister, mais, en toute honnêteté, si je peux les éviter, je ne m’en plaindrai pas. (Remarquez que cela ne s’applique pas au mariage de mes filles !)
NOËL TROP TÔT
J’aime beaucoup Noël. Cette célébration de la naissance de Christ, de même que la beauté et le côté enchanteur des festivités, en font pour moi « la période la plus merveilleuse de l’année ». Au cours des dernières années, cependant, cette période s’est accompagnée d’un sentiment croissant d’irritation. Chaque année, « les choses de Noël » sortent de plus en plus tôt, s’imposant même dès le début de l’automne.
L’HONNEUR D’ÊTRE DISCIPLE
En visitant Jérusalem, un de mes amis a vu un vieux rabbin passer près du mur des Lamentations. Il a alors remarqué un fait intéressant au sujet de ce vieux rabbin : cinq jeunes hommes marchaient derrière lui. Ils marchaient eux aussi le dos courbé, en boitant, exactement comme leur rabbin. Un Juif orthodoxe qui les observerait saurait précisément pourquoi ils imitaient leur enseignant. C’étaient des « disciples ».
CE QU’EST L’AMOUR
Il y a quelques années, j’ai demandé à un jeune fiancé sur le point de se marier : « Comment sais-tu que tu l’aimes ? » Cette question, chargée de sens, visait à l’aider à mûrir ses raisons de se marier. Après avoir longuement réfléchi, il m’a répondu : « Je sais que je l’aime parce que je veux passer le reste de mes jours à faire son bonheur. »