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Questions brûlantes

On raconte que, par un soir d’automne, un jeune autochtone a été envoyé seul dans la forêt pour y subir le test du courage. Le ciel s’est bientôt obscurci et les bruits de la nuit ont rempli l’air : craquement des arbres, hululement du hibou, hurlement du coyote. Malgré ses craintes, le garçon a passé toute la nuit dans la forêt, comme l’exigeait l’épreuve. Aux premières lueurs de l’aube, il a remarqué la silhouette d’un homme qui se tenait tout près. C’était son grand‑père, qui avait veillé sur lui durant toute la nuit

Juste devant Dieu

Les théologiens débattent de la signification de cette déclaration de Paul : « Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les oeuvres de la loi » (Ro 3.28). Les protestants traditionnels se conforment à l’idée de Martin Luther selon laquelle les pécheurs comme nous ne peuvent faire assez de bonnes oeuvres pour satisfaire un Dieu saint. Nous devenons justes devant Dieu, en mettant notre foi en Jésus. Quand nous croyons en Christ, Dieu le Père accomplit ce que Luther appelait le « remplacement joyeux », en laissant Jésus se charger de la culpabilité de nos péchés et en considérant que sa justice est nôtre.

La route la plus empruntée

Avez-vous déjà entendu parler de l’intelligence en essaim ? Les colonies de fourmis l’utilisent pour trouver le chemin le plus rapide entre la nourriture et leur nid. Lorsqu’elles cheminent vers la nourriture, les éclaireuses laissent derrière elles une piste de phéromones (une substance chimique). D’autres fourmis les suivent, de sorte que la senteur de la piste devient de plus en plus forte. Après quelque temps, les meilleurs itinéraires sont parcourus par davantage de fourmis et sentent encore plus fort, tandis que les sentiers les moins probants se font de plus en plus rares à la fois en nombre de fourmis et en phéromones laissées. L’« intelligence en essaim » permet aux colonies de trouver à tous les coups le meilleur chemin vers la nourriture dont elles ont besoin.

Héros décevants

Un livre paru dernièrement, qui donne une saveur fictive à une page de l’histoire des États‑Unis, présente les as de la gâchette de l’Ouest d’autrefois Wyatt Earp et Doc Holliday comme des vagabonds fainéants. Dans une entrevue qu’il a accordée sur les ondes de la National Public Radio, l’auteur a dit du vrai Earp : « Il n’a jamais rien fait de remarquable de toute sa vie. » Au fil des ans, dans les livres et les films hollywoodiens, ils sont devenus des héros. Pourtant, des récits historiques fiables démontrent le contraire.

Éteignez tout !

Lorsque nos enfants étaient jeunes, nous sommes tous allés rendre visite à nos grands‑parents dans le nord du Wisconsin. Là‑bas, la télévision ne captait pas très bien les ondes, mais comme ils n’accordaient pas une grande priorité aux émissions télévisées, cette mauvaise réception leur importait peu. Après avoir vu notre fils Scott tripoter la télévision pendant un moment, celui-ci a demandé avec contrariété : « Qu’est‑ce que vous faites si vous ne captez qu’une seule chaîne et vous n’aimez pas ce qu’elle présente ? »

Comment être fort

Des choses à régler. Trop à faire. Des gens qui ont des problèmes veulent te voir. Appels, interruptions, rien ne se fait. Est-ce cela que représente servir le Fils de Dieu ? Quel est le temps consacré à sa Parole ? Quel est le moment dédié à écouter sa voix ? À quel moment savourer les merveilles de la vie ? Le temps est consumé par nos responsabilités (Traduction libre).

Critiqueurs anonymes

À l’instar de bon nombre de gens, lorsque je lis un journal ou une revue, j’y remarque les fautes de grammaire et d’orthographe. Ce n’est pas que je cherche à y trouver des fautes, mais elles me sautent aux yeux ! Or, j’ai pour réaction initiale de critiquer la publication et les gens qui l’ont produite. « Mais pourquoi donc n’utilisent‑ils pas de logiciel de correction orthographique ou ne retiennent‑ils pas les services d’un relecteur ? »

Au café

Un pasteur voulait supprimer les traditions formelles de son Église et veut l’amener à prendre une nouvelle direction. Il se disait que c’était les formalités en vigueur dans la congrégation qui empêchaient la communauté locale d’entrer dans l’église. Il voulait donc petit à petit les aider à changer.

Au café

Crystal regarde fixement par la fenêtre du café et se demande si la vie ne s’améliorera jamais. Déjà cinq hommes et deux enfants, et elle n’a que vingt-neuf ans. Elle se sent seule et se demande si l’homme numéro six rendra les choses meilleures.

Un prénom

La plupart des familles ont leurs propres histoires familiales. Dans notre famille l’une concerne la façon dont j’ai reçu mon prénom. Il semblerait que, nouvellement mariés, mes parents ne s’entendaient pas sur le prénom à donner à leur premier fils. Maman voulait qu’il porte celui de son père, mais papa ne voulait pas que l’un de ses fils s’appelle « Junior ». Après en avoir longuement discuté, ils ont convenu d’un compromis : ils donneraient à un fils ce prénom à la seule condition qu’il naisse le jour de l’anniversaire de papa. Chose extraordinaire, je suis né précisément ce jour‑là. On m’a donc donné le nom de mon père, en y joignant « Junior » (fils, en français).