Gaz hilarant
Normalement, je crains les soins dentaires. Mais un récent rendez-vous chez le dentiste pour réparer une dent fracturée a peut-être définitivement changé mon attitude.
Hospitalité
Les disciples sont allés pêcher, car ils avaient faim, et n’avaient rien d’autre à faire (Jn 21.3). Leur vie s’était dégradée pour la troisième fois en quelques semaines. La mort de Jésus les avait plongés dans le désespoir, la crainte et la culpabilité. Désespérés, parce que leurs espoirs s’étaient envolés, craintifs, car ils seraient sûrement tués à leur tour, et coupables, parce qu’ils (particulièrement Pierre) avaient abandonné Jésus au moment le plus crucial, ils se sont réunis secrètement, s’enfermant dans une maison. Leur entretien a été interrompu par des femmes annonçant que Jésus était vivant. Peu de temps après, Jésus leur est apparu.
À QUOI VOUS ATTENDEZ VOUS ?
Dans son livre intitulé God in the Dock (Dieu en réparation), C. S. Lewis a écrit : « Imaginez un groupe de personnes habitant toutes le même immeuble. La moitié d’entre elles croit qu’il s’agit d’un hôtel, l’autre moitié croit qu’il s’agit d’une prison. Il se peut que ceux qui se croient à l’hôtel le trouvent plutôt intolérable, mais que ceux qui se croient en prison trouvent l’endroit étonnamment confortable. » Lewis s’est intelligemment servi de ce contraste entre un hôtel et une prison pour illustrer que notre perception de la vie repose sur nos attentes. À ce sujet, il dit : « Si l’on voit dans le monde icibas un endroit destiné uniquement à son bonheur, on le trouvera tout à fait intolérable ; voyezy un lieu de formation et de correction, et vous ne le trouverez pas si mal. »
BREBIS ROSES
Tandis que je me rendais en voiture de Glasgow à Édimbourg, en Écosse, je jouissais de la magnifique campagne environnante lorsqu’une scène plutôt humoristique a attiré mon attention. Au haut d’une petite colline se trouvait un troupeau assez grand de moutons roses.
Envoyé
Le frère Colm O’Connell, un prêtre irlandais, s’est rendu au Kenya en 1976 afin de faire du bénévolat en tant qu’enseignant à l’école Saint-Patrick pendant un an. Trente-six ans plus tard, il y est toujours, et il a mis sur pied un programme de course de renommée internationale. De cette école sont sortis cinq champions olympiques, vingt-cinq champions du monde, et plus récemment, David Rudisha au 800 mètres des jeux Olympiques de Londres. Chaque coureur de Saint-Patrick s’engage sur la piste sachant qu’il a été envoyé au même titre que ceux avant lui.
Les gens de Dieu ?
Peu importe ce que je fais et avec qui je me trouve, je veux qu’on pense du bien de moi. J’ai tendance à vouloir plaire aux gens, surtout lorsqu’ils me donnent leur approbation. Je peux souvent déceler si je réponds aux attentes d’une personne par son regard ou le ton de sa voix. Mais par la grâce de Dieu, je me targue de dire que je ne suis plus dépendante des opinions de l’homme, puisque je crois que Dieu est plus fort que les tentations qui me guettent de plaire aux autres.
Ton histoire
Lorsque confrontés à des situations de la vie quotidienne qui nous obligent à prendre des décisions, nous ne nous attardons habituellement pas à chercher le pourquoi derrière le quoi de nos choix. En général, notre réaction dépendra de ce qui nous est visible, et ce faisant, nous oublions que derrière chaque situation se cache une histoire.
L’IMAGE MÊME DE L’HUMILITÉ
Pendant la période de Pâques, ma femme et moi avons assisté à un culte d’adoration durant lequel les participants ont cherché à illustrer les événements que Jésus et ses disciples ont vécus la veille de sa crucifixion. Les membres du personnel de l’Église ont alors lavé les pieds de certains des bénévoles de leur Église. En les regardant faire, je me suis demandé ce qui démontrerait le plus d’humilité de nos jours : laver les pieds d’une personne ou se faire laver les pieds par quelqu’un. Tant ceux qui servaient que ceux qui se faisaient servir manifestaient de l’humilité.
PLUS QU’UNE ATTENTE
J’ignore comment les choses se font par chez vous, mais lorsque je dois téléphoner à quelqu’un pour qu’il vienne réparer un de mes appareils, l’entreprise me répond quelque chose comme : « Le réparateur se présentera chez vous entre 13 h et 17 h. » Comme j’ignore quand le réparateur sera là, tout ce que je peux faire, c’est l’attendre.
Sans offense
L’un des messages les plus inspirants du livre The Next Christians de Gabe Lyons est que les chrétiens qui ont le désir sincère de prendre soin des gens blessés ne sont pas « offensés » par leur vie dépravée, leur vie qui est sens dessus dessous après des années de dépendance aux drogues, d’immoralité sexuelle ou de matérialisme avide. Plutôt que de les condamner et de s’éloigner d’eux, Lyons dit que nous devrions aller les rejoindre là où ils sont. Cela implique de leur tendre la main et de leur offrir l’espoir de la guérison en Jésus.