CONTRER UNE ACCOUTUMANCE
Éric combattait une accoutumance, et il le savait. Ses amis et sa famille l’incitaient à y mettre fin. Il reconnaissait que ce serait préférable pour sa santé et ses relations, mais il s’en sentait incapable. Lorsque d’autres personnes lui racontaient comment elles étaient parvenues à se défaire de leurs mauvaises habitudes, il leur répondait : « J’en suis heureux pour vous, mais je semble en être incapable ! J’aurais aimé ne jamais avoir été tenté pour commencer. Je veux que Dieu m’enlève ce désir dès maintenant. »
Étais-je là ?
Je n’ai jamais expérimenté de la persécution ou de l’opposition à cause de mes convictions religieuses. Je suis absolument reconnaissant de vivre dans un pays où j’ai la liberté de pratiquer ma foi en toute sécurité. Cependant, dans plus de 50 pays à travers le monde, pas moins de 200 millions de chrétiens rencontrent de l’opposition et sont brutalement persécutés. Plusieurs milliers ont vécu une mort horrible pour la simple raison qu’ils aimaient Jésus.
AMOUR ENRACINÉ
Lorsque je songe à toutes les merveilles de la superbe création de Dieu, j’admire tout particulièrement les séquoias, ces arbres géants. Ces incroyables béhémoths de la forêt peuvent atteindre jusqu’à 90 m de hauteur et excéder les 6 m de diamètre. Ils peuvent vivre plus de 3 000 ans et même résister au feu. En fait, les incendies de forêt font éclater les cônes de séquoia, répandant ainsi les graines sur le sol forestier que les cendres fertilisent. Il se peut que le plus étonnant au sujet de ces arbres soit le fait qu’ils parviennent à grandir dans à peine un mètre de terre et à supporter des vents violents. Leur force réside dans le fait que leurs racines se mêlent à celles d’autres séquoias, si bien qu’ils se fortifient mutuellement et se partagent les ressources disponibles.
DES ORANGES OU DU LAIT ?
Lorsque j’ai dit à ma fillette que l’on allait recevoir la visite chez nous d’un poupon de trois mois, elle en a été ravie. Avec le sens de l’hospitalité d’une enfant, elle a proposé que nous partagions de notre nourriture avec le bébé ; elle s’est dit qu’il aimerait peutêtre manger une des oranges juteuses qu’il y avait dans le bol sur le comptoir de la cuisine. Je lui ai alors expliqué que le poupon ne pouvait boire que du lait, mais que les oranges lui plairaient peut-être lorsqu’il serait plus vieux.
Une merveille
Il y a plusieurs années, ma famille et moi avons pu nous permettre un voyage impossible à oublier en Arizona, aux États-Unis. De l’architecture très élaborée des premiers Amérindiens, à l’éclat du soleil sur la neige immaculée au sommet d’un cratère volcanique, jusqu’à l’étendue indescriptible du Grand Canyon, cette région renferme une multitude de merveilles. Certaines expériences sont grandioses, et d’autres nous laissent bouche bée.
TENEZ BON !
Il y a un vieux dicton qui dit : « Qui trop embrasse mal étreint. » Il vaut mieux ne pas assumer plus de responsabilités que ce que nos capacités permettent. Il nous arrivera cependant de nous sentir parfois dépassés par la taille et le degré de difficulté d’une tâche que nous avons acceptée.
UN ACCÈS SÛR
Le Mont Saint-Michel est une île intertidale située à presque un kilomètre des côtes de la Normandie, en France. Pendant des siècles, l’abbaye et le monastère qui le coiffent ont attiré des pèlerins. Jusqu’à ce que l’on construise une route en remblai y menant, ce mont était célèbre pour son accès périlleux ayant causé la mort de certains pèlerins. À marée basse, il est entouré de bancs de sable ; à marée haute, il est entouré d’eau. On craignait donc d’accéder à cette île.
FIÈRE ALLURE !
Après avoir essayé un jour mes nouvelles lunettes de soleil en voiture, ma fille me les a redonnées en me taquinant : « Ce ne sont pas des lunettes de soleil, maman. Ce ne sont que des lunettes à la mode. Laisse-moi deviner, tu les as achetées parce qu’elles te donnent un air mignon. »
LEÇON TIRÉE D’UN MAL DE DENTS
Dans son classique intitulé Les fondements du christianisme , C. S. Lewis écrit : « Enfant, j’avais souvent mal aux dents », avant d’ajouter : « et je savais que, si j’allais voir ma mère, elle me donnerait quelque chose pour soulager la douleur ce soir-là, ce qui me permettrait de m’endormir. Je n’allais toutefois pas voir ma mère, du moins pas avant d’avoir vraiment mal. […] Je savais qu’elle me conduirait chez le dentiste dès le lendemain matin. […] Je voulais que mon mal soit immédiatement soulagé, mais cela ne se produirait pas sans que mes dents soient redressées une fois pour toutes. »
TROP TARD
Cela se produit presque chaque semestre. Je dis souvent aux étudiants de première année d’université qui suivent mon cours d’écriture qu’ils doivent faire leurs nombreux travaux d’écriture sans tarder s’ils veulent réussir mon cours. Presque chaque semestre, il y en a néanmoins qui ne me croient pas. Ce sont eux qui m’envoient des courriels en catastrophe après le dernier jour de classe afin de m’expliquer pourquoi ils n’ont pas pu faire ce qu’ils avaient à faire. Même si j’ai du mal à m’y résoudre, je dois leur dire : « Je suis désolé, mais c’est trop tard. Vous avez échoué au cours. »